Comment puis-je lutter contre la maladie botrytis ?

Pour lutter contre le botrytis, favorisez une bonne circulation de l’air au cœur de la ramure par une taille adaptée. Espacez suffisamment les rangs afin de permettre une exposition suffisante des plants au soleil. Vous pouvez intercaler de l’ail entre les plantes sensibles, comme les tomates, laitues ou fraises. Évitez les apports excessifs d’azote, qui favorise le développement de la maladie chez les plantes vulnérables. Veillez à maintenir une bonne aération des serres et des châssis. Paillez le pied de vos plantes pour éviter que les fruits, comme les fraises, ne soient en contact direct avec le sol. Arrosez de préférence tôt le matin afin d’éviter un excès d’humidité, et évitez d’asperger le feuillage. Désherbez à proximité immédiate des plantes. Quand les conditions de développement sont favorables, pulvérisez tous les 15 jours du purin de prêle, riche en silice, dilué à 10 %. Retirez soigneusement les parties atteintes, et veillez à bien désinfecter votre outil de coupe. La décoction d’ail est efficace sur nombre de maladies cryptogamiques, la pourriture grise ne fait pas exception. Pulvérisez-la le soir, et renouvelez l’opération 8 jours plus tard. La bouillie bordelaise se révèle efficace également en dernier recours.

Eviter les trop fortes fumures azotées. Une végétation trop dense peut favoriser l’apparition de la maladie, taillez vos plantes afin de favoriser la circulation de l’air. Eviter d’arroser le feuillage. En cas d'attaque, éliminer les parties atteintes, modérer l’arrosage et placer la plante dans un endroit aéré et pas trop chauffé. Cela suffit souvent à arrêter le développement du botrytis. Utiliser en préventif une macération de prêle, et renouveler 3-4 fois. Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit fongicide homologué, autorisé et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ». Renseignez-vous dans une jardinerie auprès d’un conseiller jardin certifié.

Il est recommandé d’apporter aux plants un engrais spécial pour fraisiers, pour leur permettre de bien se renforcer. Des apports excessifs en azote favorisent le développement du champignon, respectez les doses et les périodes d’application prescrites pour les engrais azotés. Le paillage limite les risques de contamination. Une bonne circulation de l’air entre les plants permet de limiter la stagnation de l’humidité. Évitez d’arroser le feuillage des fraisiers, apportez l’eau au pied, si possible le matin pour que l’humidité restante se dissipe durant la journée. Les morsures dans les fruits de guêpes et de fourmis, notamment, provoquent des plaies ouvertes par lesquelles il est facile au champignon de pénétrer dans les tissus de la plante. Disposez des pièges ou attirez-les ailleurs. La mise en place d’une bâche noire sur la planche de culture des fraises permet d’éviter aussi bien les excès d’humidité que la contamination par des salissures. Lors d’un épisode réunissant les conditions favorables au botrytis, appliquez de la bouillie bordelaise en prévention, qui va inhiber la germination des spores du champignon. Une fois le plant contaminé, il est assez difficile de le soigner, c’est pourquoi les gestes préventifs sont très importants. Pensez à retirer toutes les parties malades dès leur apparition pour éviter la contagion. Brûlez toutes les feuilles ou les fraises malades et pensez à bien désinfecter votre matériel. Vous pourrez aussi traiter avec des solutions naturelles comme les décoctions de prêle. Si vos fraisiers sont en pot ou jardinière, réduisez l'arrosage et placez vos plants dans un endroit plus aéré et sec si possible. Lorsque vous aurez fait ces premiers soins, pensez à apporter des nutriments complémentaires pour que vos fraisiers retrouvent une bonne santé.