Comment bien arroser les plantes en pot ?

N’arrosez qu’en cas de besoin, mais en quantité suffisante. Cela signifie que vous humidifiez toute la terre dans le pot. L’arrosage continu à petites doses peut provoquer des maladies. Si possible, ne mouillez pas les feuilles. Le meilleur moment pour arroser en été est tôt le matin. N’arrosez pas avec de l’eau très froide ou très chaude. En règle générale, les plantes à feuilles charnues ou petites ont besoin de moins d’eau que les espèces à grandes feuilles ou à feuilles fines. Pour de nombreuses espèces de plantes et de pots, il est recommandé de recourir à l’irrigation goutte à goutte, dans laquelle l’eau est distribuée goutte à goutte à partir d’un tuyau. Faites le test du doigt : enfoncez un doigt dans le sol et vérifiez l’humidité. Si le doigt reste sec, il est temps d’arroser. Vous pouvez également retirer la plante du pot et vérifier si la terre en dessous est encore humide. Si c’est le cas, elle n’a pas encore besoin d’eau.

Vous devez prendre en compte 3 critères essentiels : l’origine de votre plante ; l’environnement qui l’entoure, à la maison ; la saison. Il est donc nécessaire de connaître sa provenance afin de recréer les conditions de son milieu naturel. Le cactus, par exemple, issu du climat chaud et sec du désert, n’a besoin que de très peu d’eau et redoute son excès. Le Calathea, quant à lui, comme la plupart des plantes vertes, s’épanouit sous les climats chauds et humides des régions équatoriales. Il faudra donc l’arroser plus fréquemment et veiller à ce que l’air ambiant ne soit pas trop sec. Aussi, certains facteurs liés à votre domicile peuvent modifier les besoins en eau d’une plante : les sources de chaleur en hiver, la climatisation en été, ou tout simplement les courants d’air. Dans ces situations, la plante devra boire davantage pour maintenir un taux d’hydratation satisfaisant. Enfin, en hiver, les plantes sont moins actives, elles ont alors besoin de moins d’eau qu’au printemps et en été, où leur état biologique favorise la croissance. Adaptez donc cet entretien selon les saisons.

Arrosez plusieurs fois par semaine vos plantes en pot. Des fleurs comme les pétunias ou des contenants comme les suspensions très exposées au vent nécessitent même d’être arrosés tous les jours. Arrosez de préférence le soir à la fraîche pour limiter l’évaporation de l’eau. Comme lorsqu’on jardine en pleine terre, mieux vaut arroser copieusement en profondeur de temps en temps que superficiellement et souvent. En effet, les racines des végétaux vont ainsi se développer en profondeur et se montrer moins sensibles au manque d’eau passager. Le bon geste : arrosez en deux temps. Faites un premier tour des potées pour humidifier les terreaux puis une deuxième tournée, quelques minutes plus tard, qui va hydrater en profondeur. Arrosez en douceur pour éviter les débordements qui lessivent avec eux les minéraux et obligent à apporter plus d’engrais pour compenser. Les signes qu’il est temps d’arroser : le pot s’allège, le terreau prend une teinte plus claire et se décolle des parois du pot, les feuilles pendouillent, le doigt enfoncé dans le terreau reste sec plus bas qu’une phalange. On attend que le terreau sèche un peu en surface entre deux arrosages.

Les plantes en pot d’extérieur conifères et autres végétaux à feuillage persistant, potées de vivaces, de bisannuelles et plantes à floraison ou fructification hivernale doivent continuer à être arrosés durant l’hiver, une fois par semaine. L’eau de pluie leur bénéficie rarement, le feuillage empêchant l’eau d’arriver à leur substrat. Pour les bulbes à fleur, vous pouvez arroser très peu tant qu’ils n’ont pas sorti leur feuillage pour augmenter la fréquence dès qu’ils sont en végétation. Mais si un coup de gel est annoncé dans la semaine, cessez les arrosages 3 jours avant, afin d'éviter que l'eau dans le pot de fleurs ne gèle aussi. Évitez que le substrat soit gorgé d'eau durant les périodes de gel. À l’intérieur, la chaleur que l’on maintient supprime la période de repos végétatif des plantes, elles ont donc besoin d’être arrosées régulièrement, d'autant plus que très souvent l’air est très sec à cause des chauffages. Arrosez raisonnablement au pied avec un arrosoir, à la fréquence habituelle, ou bassinez vos plantes en pot et placez des billes d’argile dans leurs soucoupes pour élever autour d’elles le taux d'hygrométrie.

Pour arroser correctement les plantes en pot, il faut d’abord s’assurer que les pots ont un bon drainage pour prévenir la pourriture des racines. Avant d’arroser, il est essentiel de connaître les besoins spécifiques de chaque plante pour un arrosage optimal. Il faut ajuster l’arrosage en fonction du type de plante, comme les plantes annuelles qui ont besoin d’être arrosées régulièrement, mais en évitant les excès d’eau, ou les herbes qui préfèrent un sol légèrement sec entre les arrosages. Pour vérifier si une plante a besoin d’eau, il faut utiliser le test du doigt en enfonçant son doigt dans le sol jusqu’au deuxième knuckle pour vérifier l’humidité plus profonde. Le meilleurs moment pour arroser les plantes en pot est tôt le matin ou tard le soir, en évitant les heures les plus chaudes de la journée. Lors de l’arrosage, il faut faire en sorte de le faire de manière uniforme et réfléchie, en prenant soin de ne pas trop arroser, en vue d’encourager les racines à pousser en profondeur dans le sol. Il faut viser la base de la plante et non les feuilles pour éviter les brûlures et les maladies. Enfin, il est important de surveiller l’état du sol et de l’adapter en fonction de la température et de l’ensoleillement pour ajuster les besoins en eau de vos plantes en pot.

Quand faut-il arroser? Au soir, toujours au soir, rien qu’au soir. Une fois le soleil tamisé, le substrat de nos plantes est plus adapté à se mouiller et retenir l’eau. Un arrosage sur un terreau chauffé à 35°C aura tendance à percoler plus que d’éponger le précieux liquide. Aussi, veillez à arroser le tronc, la motte, les racines de votre plante et arbuste. Évitez tant que faire ce peut, d’arroser les feuilles de la plante. Un terreau humidifié à la fraiche aura ainsi tout le temps d’alimenter la plante durant la nuit avant que les nouveaux rayons de soleil ardent du lendemain ne viennent la remettre en repos végétatif. Éviter donc les arrosages aux heures les plus chaudes. Aimeriez vous, vous retrouver asperger d’une eau froide limite glacée à vos pieds en pleine chaleur? L’écart thermique provoquerait un choc et donc un stress inutile et dommageable pour notre protégée alors que les soirées permettent à la plante de vivre ce moment en toute quiétude. Et pour le matin? Oui c’est possible également, mais juste en 2ème recours! Quelle eau faut-il utiliser? L’idéal est de pouvoir s’alimenter en eau de récupération de toiture afin de ne pas ponctionner la précieuse eau potable du secteur et surtout présenter une eau claire et pure sans calcaire. Le calcaire peut laisser des traces blanches sur les feuillages notamment dans les régions très calcaire. À défaut et pour des petites quantités, n’hésitez pas à préremplir votre arrosoir quelques heures auparavant. L’eau aura le temps de prendre la température ambiante et ainsi éviter les chocs thermiques aux racines. Un peu, beaucoup, à la folie? Éduquez vos plantes N’habituez pas votre plante à récupérer un afflux d’eau quotidien à satiété, l’abondance d’humidité ne lui permettra pas de limiter ses besoins et votre végétal se trouvera alors fort dépourvu lorsque la canicule sera revenue. Mieux vaut un apport régulier en petites quantités chaque soir qu’une avalanche d’eau une fois par semaine. Des techniques pour moins arroser? Choisir des variétés dromadaires demandant moins d’humidité. Privilégiez ainsi les végétaux naturellement résistants comme ceux venant de la garrigue (Lavandes, Romarin, …), de zones sèches (Oranger du Mexique, Eleagnus, …) sans oublier les graminées. Pailler le sol. Même (et surtout) pour les plantes en pot, la terre doit toujours être couverte! Les rayons de soleil brûlent le substrat sombre et dessèche rapidement les racines. Recouvrez tous vos pots d’un paillis végétal ou minéral en évitant toutefois les teintes sombres comme les ardoises et les galets noirs qui brûleraient au soleil.