L’ère victorienne, qui tire son nom du règne de la reine Victoria 1ère, couvre plus de la moitié du XIXème siècle. La monarchie est déconsidérée. Bouleversée par la Seconde Révolution Industrielle, la société se voit divisée en deux : d’un côté la bourgeoisie, de l’autre le prolétariat. Les inégalités sont criantes. Malgré ces passages chaotiques, la période victorienne se caractérise pourtant par une ère de prospérité sans précédent pour le pays. La production est telle que le Royaume-Uni distance largement les autres Nations, devenant la première puissance industrielle et commerciale. Son empire colonial est si important qu’il en fait le pays sur lequel le soleil ne se couche jamais. Politiquement, sous le train des réformes, le régime se démocratise peu à peu. Côté sciences et techniques, même topo. L’époque est celle des théories de l’évolution, avec Charles Darwin en tête de file, mais également de grandes avancées en géologie, paléontologie et génie civil. En terme d’architecture, c’est également durant cette ère que Londres se dote de lieux et bâtiments qui existent toujours aujourd’hui : Big Ben, la gare Waterloo, le métro, les docks, etc. S’inscrivant dans la droite ligne du romantisme, la littérature est foisonnante sous le règne de la reine Victoria, faisant naître de grands noms. Janvier 1901, Victoria 1ère meurt, laissant un royaume profondément transformé économiquement et socialement, mais où beaucoup reste à faire. Un royaume où la grandeur a côtoyé les bas-fonds. Un royaume dont l’héritage est toujours présent aujourd’hui.