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Comment rendre le sol à nouveau fertile ?

Inès Guichard
Inès Guichard
2025-09-13 02:50:47
Nombre de réponses : 24
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Décompacter le sol pour permettre à l’eau de pluie de pénétrer. Semer des engrais verts tels que de la moutarde, de la navette. Les engrais verts par leur développement, protègeront la surface du sol, les racines elles, favorisent le décompactage et aident à l’infiltration de l’eau de pluie dans le sol. Ces engrais verts seront à terme, coupés puis incorporés, enfouis dans le sol, l’approvisionnant ainsi en matière organique. Celle-ci, avec l’argile et le calcium forment des grumeaux qui maintiennent l’eau, les sels minéraux dans la partie du sol arable et réduit les risques de fissuration en cas de sécheresse. Au printemps, un apport de matière organique sous forme de compost et fumier très bien décomposés augmentera encore un peu plus la capacité de rétention en eau du sol et réduira encore plus les risques de fissure.
Jeannine Faivre
Jeannine Faivre
2025-08-31 13:28:13
Nombre de réponses : 17
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La fertilité des sols peut être encore améliorée non seulement par l’introduction de cultures de couverture, qui ajoutent de la matière organique au sol, ce qui améliore sa structure ainsi que son état et sa fertilité, mais aussi, d’une part, par l’apport d’engrais verts ou de cultures de légumineuses, lesquelles fixent l’azote atmosphérique par le processus de fixation biologique de l’azote, l’application de micro-doses d’engrais pour compenser les pertes dues à la consommation des plantes et à d’autres processus. Qu’elles soient plantées pour les graines ou l’engrais vert, ou sous forme de pâturage ou de ligneux dans les systèmes agro-forestiers, les légumineuses ont une importance particulière due à leur capacité à fixer l’azote atmosphérique, ce qui contribue à réduire l’utilisation d’engrais azotés commerciaux et à améliorer la fertilité des sols. Elles constituent la base des systèmes agricoles durables mettant en jeu la gestion intégrée des éléments nutritifs. La signature isotopique du carbone 13 permet de déterminer les quantités de résidus de culture incorporés au sol pour le stabiliser et améliorer sa fertilité. Cette technique peut aussi servir à évaluer les effets des mesures de conservation, comme ceux de l’incorporation de résidus de culture sur l’humidité et la qualité des sols.
Éric Legendre
Éric Legendre
2025-08-23 15:03:30
Nombre de réponses : 14
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Pour rendre un sol fertile, il faut d’abord connaître sa composition et son fonctionnement, car un sol est un écosystème complexe où interviennent des composantes physico-chimiques, des matières organiques, des micro-organismes, une micro et macrofaune, des éléments fertilisants et l’eau. On veillera à ne pas trop travailler la terre, et en tout état de cause à ne la travailler qu’en surface, et de façon très superficielle, pour ne pas perturber les équilibres biologiques en présence. A apporter de façon régulière des éléments organiques, afin de nourrir cette vie du sol en chaînes carbonées, véritable carburant de cette vie microscopique, pourvoyeuse d’humus stable dans les sols. On veillera à laisser les résidus végétaux des cultures sur la terre, en surface, pour leur recyclage dans le sol. A apporter des fertilisants, au bon moment, à la bonne dose et à bon escient, en attachant la plus grande attention aux formes d’engrais utilisées, et éviter au maximum les engrais chimiques trop acidifiants, l’acidification des sols étant un puissant frein, au bon fonctionnement des écosystèmes à l’œuvre dans la fertilité de la terre. Passer d’un sol pauvre, à une terre riche pour faire pousser des légumes en ville ou cultiver à grande échelle sur une exploitation agricole : c’est possible. Les solutions se trouvent sous nos pieds, directement dans le sol. Si après des années de culture des plantes, nous passions à cultiver la fertilité de la terre de son jardin potager ou de sa parcelle agricole. C’est un objectif tout à fait atteignable, en appliquant les principes de l’agroécologie et en faisant preuve de bon sens.