Quelle est la conséquence de la non gestion des eaux pluviales ?
Bernadette Berthelot
2025-07-30 03:18:10
Nombre de réponses
: 22
Les villes surchauffent, débordent et polluent.
L’intensité des phénomènes météorologiques bouleverse les conceptions classiques de l’aménagement du territoire.
Il y a urgence à organiser la résilience des zones urbaines et, la gestion des eaux pluviales fait partie des changements nécessaires pour l’adaptation aux changements climatiques et la résilience des territoires.
La « gestion durable des eaux pluviales » est l’approche de la gestion des eaux pluviales qu’il est nécessaire de mettre en œuvre pour répondre à de nombreux enjeux environnementaux, sociaux et économiques.
Océane Reynaud
2025-07-30 01:31:24
Nombre de réponses
: 14
Lors des épisodes pluvieux importants, les ouvrages d’assainissement peuvent s’avérer sous-dimensionnés, les eaux pluviales se déversent directement et rapidement dans le milieu naturel sans passer par la station d’épuration.
Cela génère des pollutions importantes dans le milieu naturel, du fait des eaux usées.
Des mauvais branchements peuvent générer des dégradations du milieu naturel.
L’accroissement rapide de l’érosion des sols, non retenus par la végétation et emportés par les pluies, est une conséquence du ruissellement de la pluie.
La pollution accrue des rivières par l’apport de matières en suspension et l’accélération du transfert des polluants est également une conséquence.
Le ruissellement des eaux de pluie est identifié comme facteur aggravant des catastrophes naturelles.
Il faut réduire les volumes d’eau ruisselant et transitant dans les réseaux en temps de pluie, éviter les stockages, et favoriser l’infiltration à la parcelle.
Olivier Gimenez
2025-07-30 00:09:42
Nombre de réponses
: 13
Pour la protection de l’environnement et de la santé publique, elles créent une dégradation des eaux superficielles.
Pour la sécurité publique, ces eaux peuvent créer des inondations.
Un apport brutal d’eau moins oxygénée et fortement chargée de matières en suspension ou organiques dégrade de façon plus ou moins durable le milieu naturel.
C’est ainsi par exemple qu’après un orage, on observe de temps en temps une mortalité de poissons.
Les rejets urbains par temps de pluie constituent une source d’apport au milieu aquatique de micropolluants ou organiques.
D’autre part, l’artificialisation des sols assèche les sols des villes.
La végétation urbaine en souffre et des tassements des sols se produisent, générateurs de dégâts pour les immeubles et les infrastructures.
En cas de fortes pluies, les réseaux urbains d’assainissement débordent.
Alexandria Leleu
2025-07-29 22:14:12
Nombre de réponses
: 17
Les surfaces imperméabilisées engendrent un report conséquent des eaux de pluies vers les rivières, au détriment des nappes et de la végétation, en concentrant les risques d'inondation et pollution.
En ville, les eaux pluviales représentent un atout car elles permettent de recharger les nappes phréatiques, d'arroser les jardins et les espaces verts et de rafraîchir l'espace urbain lors de fortes chaleurs.
En revanche, lors de fortes pluies et d’orages, les eaux pluviales ruissellent, s'accumulent et peuvent saturer les réseaux.
Les risques d’inondations sont alors aggravés.
Elles peuvent également véhiculer des pollutions qu'elles acheminent vers les rivières ou les nappes souterraines.
Un des principaux enjeux est de maîtriser les eaux pluviales véhiculées dans ces dispositifs pour limiter le risque de débordement.
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