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Quelles sont les méthodes de lutte ?

Eugène Blin
Eugène Blin
2025-08-24 02:08:18
Nombre de réponses : 21
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La prévention, c'est avant tout le maintien d'un gazon dense et fermé, notamment en évitant les accidents d’exploitation, en réparant dès que possible les dégâts engendrés par des sangliers ou des campagnols, en alternant la fauche et le pâturage de printemps qui favorise le tallage. Il faut aussi éviter la propagation de la plante indésirable en compostant les fumiers, en évitant la fragmentation des rhizomes lors des travaux de sol ou encore en empêchant la « montée en graine ». L'agriculteur peut aussi tenter d'affaiblir les plantes indésirables dans la rotation notamment en réalisant des faux-semis ou en implantant des intercultures concurrentielles comme des céréales ou du ray-grass d’Italie. Les moyens de lutte mécaniques sont nombreux, citons simplement la fauche, l'arrachage, le pâturage, le roulage, le hersage, l'eau chaude sans oublier les techniques de travail du sol au cours de la rotation. La lutte biologique est réalisée avec des organismes vivants, leur efficacité en milieu fermé ou sur de petites surfaces peut être satisfaisante mais ces techniques sont rarement adaptées aux grandes surfaces. Les luttes allélopathiques, homéopathiques et biodynamiques doivent être utilisées dans un schéma de lutte intégrée comprenant beaucoup de prévention et une lutte mécanique. La lutte chimique a recours à l'utilisation de pesticides, ceux contiennent des substances actives d'origine naturelle ou synthétique. La lutte raisonnée intègre les différentes méthodes de luttes dans un schéma global, l'utilisation des pesticides peut être proposé lorsqu'aucune des autres solutions n'a permis d'améliorer la situation.
Nath Pasquier
Nath Pasquier
2025-08-14 23:45:52
Nombre de réponses : 14
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La lutte biologique émerge comme une solution innovante et respectueuse de l’écosystème. Cette approche repose sur l’utilisation stratégique des mécanismes naturels pour contrôler les populations de ravageurs, offrant ainsi une alternative durable et efficace aux pesticides chimiques. Diverses approches de la lutte biologique apportent leur propre contribution à la préservation de la santé des cultures et de l’environnement. La lutte biologique augmentative repose sur l’introduction délibérée d’organismes prédateurs ou parasitoïdes dans l’environnement pour réguler les populations de ravageurs. La conservation des ennemis naturels vise à maintenir et à favoriser les populations d’organismes prédateurs et parasitoïdes déjà présents dans l’écosystème. L’utilisation des micro-organismes tels que les bactéries, les champignons et les virus peut être utilisée pour contrôler les ravageurs. Les agents pathogènes spécifiques sont ciblés sur les nuisibles tout en minimisant les effets sur les autres organismes non cibles. La lutte biologique présente plusieurs avantages significatifs par rapport aux pesticides conventionnels, notamment en ciblant spécifiquement les ravageurs tout en préservant les auxiliaires et les organismes utiles. La lutte biologique permet également de maintenir l’équilibre écologique de l’écosytème agricole, favorisant ainsi la durabilité à long terme des cultures.
Margaux Lombard
Margaux Lombard
2025-08-07 19:41:41
Nombre de réponses : 27
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Les méthodes de lutte en protection des plantes comprennent les méthodes actives et les méthodes passives. Les méthodes actives nécessitent de l’énergie au moment de l’application pour détruire, blesser ou stresser les ennemis des cultures, ou pour les retirer du milieu. Ces méthodes n’agissent qu’au moment de l’application et ne présentent pratiquement pas de rémanence. Les méthodes passives procèdent quant à elles par une modification du milieu et sont à caractère plus durable. Ces techniques relèvent de quatre grandes catégories : lutte mécanique, lutte thermique, lutte électromagnétique et lutte pneumatique. Dans ce contexte, on imagine facilement que d’autres classes peuvent s’ajouter au besoin : lutte acoustique, lutte thermodynamique, etc.