Quels sont les moyens de lutte contre les insectes ?
Bernadette Roussel
2025-08-23 19:17:14
Nombre de réponses
: 13
La prévention et la lutte contre les ravageurs, insectes, ou nuisibles, sont au moins aussi anciennes que l’agriculture. Pour maximiser la production alimentaire et la croissance des plantes, il est avantageux de protéger les cultures contre les espèces nuisibles et phytophages. La protection des cultures par les filets de protection a pour objectif de réduire les pertes de récolte et de les protéger quelle que soit la période de culture en respectant le cycle naturel d’évolution de la plante. C’est ainsi que notre gamme de filet anti-insecte s’est développée au fil du temps pour s’adapter à tout type d’exploitation et à tout type de nuisibles. Elle se valorise aujourd’hui au travers de plusieurs produits : Filbio : filet anti-insecte aéré, le plus léger du marché, reconnu et expérimenté depuis plus de 25 ans. Biothrips : filet anti-insecte à maille spécifique adaptée aux thrips. Filbio PLA : filet anti-insecte en matériau bio-sourcé et compostable. Ultra-R : protection semblable à celle d’Ultravent plus de résistance mécanique et durabilité améliorée. Stopinsect : une gamme de filets adaptés aux divers insectes à combattre notamment la mouche Drosophile Suzukii.
Éléonore Poirier
2025-08-23 18:30:43
Nombre de réponses
: 10
La rotation des cultures est le changement d’emplacement des légumes chaque année, sur un cycle de 4 ans.
Semer des plantes aromatiques à l’odeur forte constitue un bon répulsif.
Contre les pucerons, semez des graines de tagète, absinthe, souci officinal, lavande, anthémis, rue officinale, etc.
Le voile anti-insectes protège efficacement les cultures de différents nuisibles.
Le filet anti-insectes est particulièrement recommandé sur les choux, le navet d’été, le poireau, le radis, la roquette, la tomate.
Outre le semis de la capucine, vous disposez de nombreux moyens pour attirer les auxiliaires amateurs d’insectes.
Quelques traitements naturels permettent de lutter contre les pucerons essentiellement.
La tanaisie en purin ou macérée renouvelez la pulvérisation tous les 3-4 jours en cas d’invasion massive.
Le purin d’ortie est très efficace contre les pucerons.
Le savon noir empêche les pucerons d’adhérer aux feuilles.
Insecticide naturel à base de pyrèthre, barrière anti-limaces et piège.
Olivier Gimenez
2025-08-23 18:08:10
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: 13
La lutte biologique augmentative, qui met en jeu le lâcher d’ennemis naturels supplémentaires des insectes nuisibles, peut compléter la technique de l’insecte stérile dans les programmes de gestion intégrée des organismes ravageurs à l’échelle d’une zone. Les sous-produits des installations d’élevage en masse d’insectes peuvent être utilisés pour des processus de production liés aux programmes de lutte biologique augmentative. Les rayonnements ionisants faisant appel aux rayons gamma et aux rayons X peuvent permettre d’atténuer un certain nombre de contraintes importantes entravant cette lutte augmentative, par exemple en réduisant le coût des systèmes de production d’agents de lutte biologique, en prévenant l’apparition d’insectes ravageurs adultes à partir d’hôtes utilisés pour l’élevage en masse de parasitoïdes et en garantissant la stérilité des organismes nuisibles qui les accompagnent durant leur expédition.
En collaboration avec la FAO, l’AIEA aide les États Membres à élaborer et à adopter des technologies basées sur le nucléaire afin d’optimiser ces méthodes de lutte biologique contre les insectes nuisibles, soutenant l’intensification de la production végétale et la préservation des ressources naturelles.
L’utilisation combinée de parasitoïdes et de la TIS a été appliquée dans plusieurs États du Mexique pour lutter contre les populations de mouches mexicaines des fruits et de mouches antillaises des fruits. Les parasitoïdes sont élevés en masse dans des larves de mouches des fruits qui ont été irradiées pour éviter que des mouches adultes ne se développent dans les larves non parasitées.
Les rayonnements peuvent être utilisés pour stériliser des agents de lutte biologique exotiques, ce qui limite le risque qu’ils soient introduits dans de nouveaux environnements dans le cadre de la lutte biologique traditionnelle, environnements dans lesquels ils pourraient s’attaquer à des organismes non ciblés.
Ils constituent également un outil utile pour étudier les interactions physiologiques entre hôtes et parasitoïdes, comme les réponses immunologiques de l’hôte, en supprimant les réactions de défense des hôtes naturels ou factices. Ces rayonnements peuvent en outre servir à stériliser partiellement ou entièrement des hôtes ou des proies destinés à être lâchés sur le terrain pour contrôler les populations d’ennemis naturels ou pour améliorer le taux de survie initial et le développement des agents de lutte biologique naturels ou introduits avant l’augmentation saisonnière des populations d’insectes nuisibles.
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