Comment les plantes se protègent-elles ?

Alexandrie Morvan
2025-07-29 21:55:46
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: 12
Les plantes, tout comme les humains et les animaux, possèdent un système immunitaire qui les protège contre les microorganismes pathogènes.
Ce système comprend des barrières physiques préexistantes, comme l’écorce chez les arbres, ainsi que des mécanismes spécialisés de détection et d’élimination des intrus.
Chaque cellule et chaque organe ont la capacité individuelle de surveiller, détecter et combattre les pathogènes.
La plante réagit en mettant en place plusieurs mécanismes de défense, tels que la sécrétion de molécules à forte capacité oxydative pour endommager les envahisseurs, ainsi que le renforcement de la paroi cellulaire.
Les plantes détectent ces effecteurs ou leurs actions, déclenchant ainsi une réponse immunitaire efficace caractérisée par la mort programmée de la cellule végétale infectée et de ses voisines.
Cette stratégie de la « terre brûlée » crée une zone tampon en entourant l’envahisseur de cellules mortes, empêchant ainsi sa propagation.
Chaque cellule végétale est équipée pour surveiller, détecter et se défendre contre les agents pathogènes.
Outre les barrières physiques, deux lignes de défense immunitaire, individuelle et collective, entrent en jeu.

Raymond Albert
2025-07-29 21:53:12
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: 10
Les plantes sont capables de prévoir, d’anticiper, de mémoriser.
Les plantes, menacées par un grand nombre d’agents pathogènes, ont développé, comme les autres espèces organiques, un système immunitaire.
Ce dernier, a priori individuel, pourrait aussi être collectif, selon cette nouvelle étude.
À l’aide de petits signaux, les plantes se protègent entre elles et s’avertissent en cas de maladie.
Ce phénomène peut être appelé « signalisation du danger ».
Nous avons découvert que les plantes dialoguent entre elles, même en l’absence de maladie, et ces discussions mènent à des évolutions d’immunité interespèces.
Autrement dit, les végétaux pourraient moduler leurs défenses immunitaires pour prévenir la propagation de certains virus et se protéger les unes les autres.
Il existerait une forme « d’immunité sociale » chez les plantes.
Cette découverte suppose donc quelque chose qui n’avait encore jamais été observé chez les plantes : il existe chez elles « une reconnaissance du soi, et du non-soi, et le simple fait de pousser à côté d’une espèce différente de la sienne fait changer sa propre immunité ».
Une des techniques utilisées depuis un moment consiste justement à mélanger plusieurs variétés dans une même parcelle, puisque dans un environnement hétérogène, l’épidémie freine.
Dans certains cas, la condition de mélange est 90 % plus résistante que la condition pure, soit autant que leurs propres gènes.

Jeanne Bonnin
2025-07-29 21:09:52
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: 13
Les plantes, tout comme les humains et les animaux, possèdent un système immunitaire qui les protège contre les microorganismes pathogènes.
Ce système comprend des barrières physiques préexistantes, comme l’écorce chez les arbres, ainsi que des mécanismes spécialisés de détection et d’élimination des intrus.
Ainsi, chaque cellule et chaque organe ont la capacité individuelle de surveiller, détecter et combattre les pathogènes.
La plante est capable de détecter les envahisseurs et d’activer des réactions de défense.
Chaque cellule végétale surveille son environnement grâce à des molécules sentinelles à la membrane cellulaire.
La plante réagit en mettant en place plusieurs mécanismes de défense, tels que la sécrétion de molécules à forte capacité oxydative pour endommager les envahisseurs, ainsi que le renforcement de la paroi cellulaire.
De leur côté, les plantes détectent ces effecteurs ou leurs actions, déclenchant ainsi une réponse immunitaire efficace caractérisée par la mort programmée de la cellule végétale infectée et de ses voisines.
Cette stratégie de la « terre brûlée » crée une zone tampon en entourant l’envahisseur de cellules mortes, empêchant ainsi sa propagation.
En résumé, chaque cellule végétale est équipée pour surveiller, détecter et se défendre contre les agents pathogènes.
Outre les barrières physiques, deux lignes de défense immunitaire, individuelle et collective, entrent en jeu.

Pauline Lejeune
2025-07-29 20:34:25
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: 12
Ces derniers, en absorbant en outre les ultraviolets, jouent un rôle photoprotecteur.
Chez certaines fleurs dont la corolle est en forme de coupe ou de bol, une pigmentation aux flavonoïdes plus prononcée de la base des pétales protège le pollen en absorbant les UV, qui ne sont dès lors plus réfléchis vers les étamines.
La zone pigmentée du pétale qui absorbe les UV s’étend au fil des années, et ce d’autant plus que la quantité d’ozone troposphérique décroît au cours du temps, entraînant une accélération de l’exposition aux UV, en particulier chez les espèces dont les anthères sont exposées aux UV ambiants, c’est-à-dire celles qui ont des corolles en forme de coupe plutôt qu’en forme de tube.
Les changements dans la pigmentation florale découleraient soit d’une régulation de la production de flavonoïdes photoprotecteurs au sein même de la fleur, soit d’une réponse globale de la plante à l’exposition aux UV.
La préférence des pollinisateurs pour certains patrons de pigmentation, correspondant au contraste entre zones absorbant et zones réfléchissant les UV, a été documentée chez de rares espèces dont il n’est pas question dans cette étude.
Des fleurs dont la corolle deviendrait totalement pigmentée aux flavonoïdes photoprotecteurs perdraient en attractivité pour les animaux assurant le transfert de pollen de fleur en fleur.

Jérôme Legendre
2025-07-29 20:12:02
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: 12
Les légumes sensibles peuvent être protégés en les mélangent le plus possible, par exemple en les semant par poquets alternés, ce qui réduira la reconnaissance des plantes-hôtes par les ravageurs.
Alternez les légumes par deux ou trois ou, mieux, dispersez-les le plus possible, surtout dans les petits potagers.
Vous pouvez camoufler les légumes sensibles parmi d'autres légumes mais aussi avec des fleurs, à choisir parmi celles qui ne posent pas de problème de voisinage.
Les soucis, les cosmos, les zinnias et les capucines sont les meilleurs.
En plantant des légumes cibles à quelque distance des cultures à protéger, vous mettrez la pression sur les premiers.
Par exemple, les capucines et les choux non pommés vont protéger les autres choux.

Émile Labbe
2025-07-29 20:09:30
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: 12
Les plantes possèdent un système immunitaire qui les protège contre les microorganismes pathogènes.
Ce système comprend des barrières physiques préexistantes, comme l’écorce chez les arbres, ainsi que des mécanismes spécialisés de détection et d’élimination des intrus.

Emmanuelle Raynaud
2025-07-29 19:17:30
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: 15
Les plantes se protègent contre les maladies et les parasites de plusieurs manières. Une plante résistante est une plante bien nourrie, qui a à sa disposition tous les nutriments dont elle a besoin pour avoir une croissance vigoureuse et pour synthétiser les molécules qui lui permettent de lutter contre les agresseurs. Les défenses des plantes face aux maladies comprennent des défenses passives, telles que la barrière physique qui empêche l'agresseur de pénétrer dans la plante, et des défenses actives, qui incluent la synthèse de substances défensives et la mort cellulaire programmée des cellules infectées. Lorsque les barrières physiques sont insuffisantes, une cascade de réactions est déclenchée par la présence de molécules provenant de l'agresseur et identifiées comme étrangères par la cellule. La cellule infectée s'autodétruit afin de piéger l'agresseur, envoyant un message d'alerte aux cellules environnantes, qui se préparent elles-mêmes à contrer l'attaque. Le signal d'alerte induit chez les autres cellules la synthèse de différentes substances défensives, telles que des protéines de défense et des phytoalexines. La plante peut également acquérir une certaine résistance durable en cas de nouvelle attaque par le même agresseur, la réaction de défense étant plus rapide et plus efficace. Les signaux d'alerte et la sécrétion de molécules de défense peuvent se généraliser à la plante entière, par voie systémique, permettant à la plante de se défendre contre les maladies bactériennes, virales ou fongiques. Les plantes peuvent ainsi être préparées à se défendre contre une maladie ou un parasite en les mettant en contact avec les molécules qui déclenchent la cascade défensive du végétal.
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