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Quel artiste était connu pour retoucher ses œuvres alors qu'elles étaient exposées au musée ?
Gabriel Laporte
2025-08-19 03:08:03
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: 29
A plusieurs reprises, à la fin de sa vie, le peintre Bonnard a tenté de repeindre des détails sur certaines de ses anciennes toiles déjà exposées dans des musées.
On dit même qu’il se fit prendre par un gardien du Musée du Luxembourg , alors qu’il retouchait un tableau de jeunesse.
On appelle cela le syndrome de Bonnard.
Cela pose le rapport ambigu que certain artistes entretiennent avec leurs oeuvres anciennes qu’ils veulent parfois retoucher et d’autre part les institutions qui veulent préserver et conserver leurs acquisitions.
Thérèse Gomez
2025-08-13 07:09:27
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: 31
Pierre Bonnard retouchait ses peintures alors qu’elles étaient exposées en musée.
Cet artiste français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe avait une habitude étonnante.
Une fois que ses toiles étaient achetées par des particuliers ou exposées dans des musées, il n’hésitait pas à venir les retoucher pinceau à la main.
Le peintre a même donné naissance à l’expression « bonnardiser » qui signifie retoucher une oeuvre après l’avoir terminée.
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Amélie Mendes
2025-08-06 20:26:55
Nombre de réponses
: 18
Saviez-vous que certains artistes ne se gênaient pas pour retoucher leurs œuvres alors qu’elles étaient déjà exposées au musée. Il semblerait que certains artistes ne s’embarrassent pas à respecter ces règles d’usage puisqu’ils n’hésitent pas à aller modifier leurs œuvres directement au musée.
Découvrez les trois artistes qui ont fait des retouches tardives :
#3 Courbet : la retouche par désamour
#2 Michel-Ange : la retouche par orgueil
#1 Bonnard : la retouche à l’infini
Il n’y a pas vraiment de phrases tirées directement du texte, qui répondent explicitement à “Quel artiste était connu pour retoucher ses œuvres alors qu'elles étaient exposées au musée ?”
Mais il y a plusieurs paragraphes qui donnent des exemples des artistes.
Lors d’un entretien d’embauche où l’on vous demande votre pire défaut, il n’est pas rare d’être tenté de répondre « le perfectionnisme ».
Si vous voulez briller auprès de votre interlocuteur et ajouter une touche d’originalité à cette réponse un peu clichée, vous pouvez dire que vous avez tendance à « bonnardiser ».
Ce terme un peu étonnant qui mériterait sa place dans notre rubrique Français chic, est tiré du nom du peintre français Pierre Bonnard.
Cet artiste était si perfectionniste qu’il retouchait ses œuvres à l’infini, déclarant même : « vous savez, un tableau c’est jamais fini ».
En 1938, Bonnard s’est même fait prendre par un gardien du Musée du Luxembourg alors qu’il ajoutait une touche de jaune sur une de ses œuvres exposées.
Une manœuvre qu’il avait l’habitude de pratiquer, sans se faire prendre la plupart du temps, qui a poussé ses amis à inventer le terme de « bonnardiser ».
Et bien en Art, c’est pareil.
Normalement lorsque vous avez remis votre œuvre au musée pour qu’elle soit exposée, vous n’êtes plus censé y retoucher.
En réalité, cette signature un peu mégalo n’était pas là au départ.
Quatre ans après avoir réalisé cette œuvre, l’artiste lui rend visite au musée et surprend une conversation entre deux visiteurs qui parlent de cette sculpture.
Il entend l’un d’eux affirmer qu’une œuvre aussi minutieusement réalisée ne peut avoir été créée que par Gobblo le Milanais.
Ayant plutôt un sale caractère, Michel-Ange décide de signer son œuvre et de le faire de façon significative.
Il y a le #2 Michel-Ange : la retouche par orgueil
L’artiste Michel-Ange est aujourd’hui connu comme l’un des plus grands artistes de la Renaissance, notamment pour avoir peint le plafond de la Chapelle Sixtine au Vatican.
Il est également connu pour sa sculpture La Piéta, représentant la Vierge portant son fils mourant, qui porte pourtant une écharpe de Miss France indiquant « Michel-Ange Buonarroti le Florentin l’a fait ».
Une mention gigantesque de son nom, plutôt étonnante quand on sait qu’il était d’usage de ne pas signer les œuvres religieuses et encore plus sachant que l’artiste ne signait jamais ses œuvres.
Thomas Bernier
2025-07-31 05:55:51
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: 23
Ce peintre français était connu pour son style impressionniste et ses couleurs vibrantes mais derrière la beauté de ses œuvres se cachait une obsession peu commune : il ne considérait jamais un tableau comme véritablement terminé.
Cette manie l’a conduit à retoucher ses toiles même après qu’elles aient été exposées dans des musées ou vendues à des collectionneurs.
Contrairement à d’autres peintres qui signaient leurs œuvres comme un acte final, Bonnard gardait toujours avec lui des pinceaux et une palette, prêt à modifier un détail ici ou là.
Une anecdote célèbre raconte qu’il transportait même des petits tubes de peinture lors de ses visites dans des musées.
Si l’une de ses toiles y était exposée, il n’hésitait pas à y apporter quelques touches supplémentaires, au grand dam des conservateurs !
En 1943, un journaliste raconte : « Au musée de Grenoble puis au Luxembourg, il lui arriva de guetter le passage d’un gardien d’une salle à l’autre, de sortir d’une poche une minuscule boîte garnie de deux ou trois tubes et, d’un bout de pinceau, « d’améliorer » furtivement de quelques touches un détail qui le préoccupait.
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Anastasie Leconte
2025-07-20 11:49:38
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: 17
Pierre Bonnard était un peintre français connu pour retoucher ses œuvres sans fin. Les témoignages affluent pour affirmer que le peintre retouchait sans fin ses tableaux allant jusqu’à poursuivre son travail de retouche chez les propriétaires de ses oeuvres et même, dans les musées. Pour se défendre, Bonnard disait Un tableau n’est jamais fini. L’anecdote la plus célèbre concerne une oeuvre du peintre acquise par la Mairie de Paris en 1938, et qui se retrouve exposée au musée du Luxembourg. Le peintre s’y présente, incognito, avec pinceaux et palette. Profitant de ce que le gardien quitte la salle pour sa tournée d’inspection, Bonnard entreprend de retoucher son tableau. On dit que Bonnard bonnardisa jusqu’à la fin de ses jours. D’aucuns attribuent son comportement maniaque de retoucher ses oeuvres sans relâche à sa personnalité angoissée, sa nature inquiète. D’autres considèrent qu’il était perfectionniste à l’extrême, ce qui le poussait à l’envie irrésistible de retoucher une oeuvre, parfois jusqu’à cent fois.
Édith Pereira
2025-07-20 10:34:55
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: 24
Pierre Bonnard est un grand habitué de cette manœuvre.
Même si il a été surpris par un gardien en 1938, il revenait si souvent retoucher ses œuvres exposées à l’insu des gardiens que ses amis ont inventé un verbe qui est resté dans l’Histoire de l’Art, « bonnardiser ».
Cet homme, c’est Pierre Bonnard, le « peintre du bonheur », idolâtré par ses pairs Matisse et Apollinaire, haï par Picasso.
Perfectionniste maniaque, Pierre Bonnard est un grand habitué de cette manœuvre.
Comme l’a dit Pierre Bonnard, « Vous savez, un tableau c’est jamais fini. »
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