Pour améliorer un sol pauvre, plusieurs solutions peuvent être mises en œuvre. Tout d’abord, il est possible de restaurer l’humus grâce à l’utilisation du BRF, à l’apport régulier de compost ou de fumier, ou à la culture d’engrais verts comme le seigle, qui est bien adapté aux sols pauvres. 
Une autre approche consiste à corriger le pH du sol en utilisant des amendements calcaires tels que la dolomie ou le calcaire broyé pour les sols acides. Les sols calcaires peuvent retrouver leur fertilité en réformant la couche humifère, notamment par l’apport de fumier ou la culture d’engrais verts. 
Il est également crucial de respecter le sol en mettant en place un couvert organique permanent, en effectuant un travail réduit et superficiel du sol et en pratiquant la rotation des cultures. Ces pratiques contribuent à renouveler l’humus et à maintenir la fertilité du sol. 
Une autre solution envisageable est l’apport de terre végétale ou la création d’un potager en carré, qui permet de cultiver des légumes et des fleurs même sur des sols pauvres. Des plantes spécifiques, telles que le pin sylvestre, le chêne, l’amélanchier, et certaines légumes comme l’oignon et la salade, peuvent également prospérer sur ces sols. 
Enfin, la création de jardins secs ou de rocaille avec des plantes adaptées, comme le genêt, la lavande, ou le thym, peut être une option pour valoriser les sols pauvres. Il est possible de cultiver des légumes comme l’échalote, l’ail, les oignons, les salades, les endives, et le pourpier sur ces sols, ainsi que des plantes comme la vigne qui trouverait un terreau favorable.