Il faut respecter une distance de plantation de 1 m pour des arbustes et 2 m pour des arbres.
Les cours d’eau domaniaux : Maintien d’un recul de 3,25 m et, le cas échéant, d’un recul supplémentaire de 9,75 m.
Ces distances peuvent être réduites par l’autorité gestionnaire.
Les arbres ne doivent pas gêner le bon écoulement des eaux, ni les propriétés voisines.
Des règles particulières peuvent toutefois être établies par les schémas d’aménagement et de gestion des eaux et les plans de prévention des risques inondations.
L’article L-671 du Code civil précise les distances légales de plantation.
Pour les haies d’une hauteur inférieure à 2 m, il faut planter à 0,5 mètre minimum de la propriété voisine.
Pour les haies d’une hauteur supérieure à 2 m, il faut planter à 2 mètres minimum de la propriété voisine.
Les propriétaires peuvent convenir entre eux de distances différentes de plantations, en signant une convention qui crée ainsi une servitude de droit privé attachée aux propriétés.
Les voiries : Il faut d’abord connaître la limite du domaine public routier en effectuant une demande d’alignement auprès des services gestionnaires de la voirie.
Voies ferrées : respect d’un recul minimal de 2 m.
Voies communales : par défaut, la règle est la même qu’en bord de routes départementales.
Des dispositions particulières peuvent exister, il peut donc être judicieux de se renseigner auprès de la mairie de sa commune.
Chemins ruraux : les plantations d’arbres et de haies vives peuvent être faites le long des chemins ruraux sans conditions de distance, sous réserve que soient respectées les servitudes de visibilité et les obligations d’élagage.
Voies privées : aucune règle spécifique.
Toute plantation d’arbre doit être au minimum à 2 m d’un pylône ou d’une ligne électrique qui longe la voie publique si l’arbre ne dépasse pas 7 m.
Cette distance minimale à respecter varie de 2 à 5 m selon le type de ligne.
Au-delà d’une haie haute de 7 m, pour chaque mètre de hauteur supplémentaire la distance minimale de plantation augmente d’un mètre avec obligation d’élagage.
Elle peut aller jusqu’à 10 m.
Des mesures particulières peuvent toutefois être établies dans le cadre d’une convention amiable de servitude ou d’un arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique.