Quelles sont les erreurs à éviter pour réussir son compost ?

Les épluchures et les restes de fruits ou de légumes crus ou cuits sont les bienvenus, mais il faut éviter certains déchets organiques comme les restes de viande, de poisson, les os, les produits laitiers, les coquilles de fruits de mer, les huiles et les graisses et même le pain. Les résidus de végétaux semblent avoir toute leur place dans le composteur, mais les tontes de gazon, les feuilles mortes ou les tailles des haies doivent être ajoutées progressivement et en quantités modérées. Il faut doser les apports dits « secs ou bruns » comme les feuilles mortes, les morceaux de carton, et les apports dits « humides » comme les restes alimentaires et les tontes de pelouse. Pour vérifier l’humidité du compost, il faut en prendre une poignée et la serrer : le compost doit rester compact, mais s’il est trop humide, il donne du jus, et s’il est trop sec, il s’effrite et ne s’agglomère pas. Il faut ajouter des feuilles mortes ou du carton si le compost est trop humide, et des épluchures ou des tontes de gazon s’il est trop sec, et le brasser pour l’aérer une fois par semaine. Les coquilles d’œufs doivent être cassées ou écrasées pour accélérer le processus de décomposition, et même conseil pour les épluchures d’agrumes, les peaux d’avocat ou d’ananas qui doivent être coupées en petits morceaux. Les sacs en plastique « biodégradables » ne doivent pas être ajoutés au compost car leur dégradation complète n’est pas assurée et ils peuvent contribuer à une pollution de l’environnement et des aliments cultivés par les particuliers.

Erreur n°1 : on ne met que des épluchures de cuisine. Le compost, c’est une alternance de déchets verts et bruns, ou de déchets humides et secs. Si on ne met que des déchets de cuisine, on risque d’avoir un compost trop humide, et donc beaucoup de moucherons. L’idéal est de suivre un mélange de 40 % de déchets verts pour 60 % de déchets bruns. Erreur n°2 : on ne mélange pas son compost. Un bon compost doit être mélangé régulièrement, idéalement une fois par semaine. Ainsi, vous le faites respirer et mélangez les matières en fermentation avec les autres plus fraîches. Erreur n°3 : on met tous les déchets organiques, quelle que soit la quantité. Peut-on tout mettre dans le compost ? Non : on évite certains déchets organiques en trop grosses quantités qui peuvent le déséquilibrer. Erreur n°4 : on met les restes alimentaires au compost. On évite carrément les restes alimentaires, surtout de viande ou de poisson avec arêtes et os, qui risquent d’attirer les rongeurs ou les nuisibles dans votre compost. Erreur n°5 : Peut-on mettre les cendres de cheminée ? Composter des cendres n’est pas idéal : on peut en mettre quelques poignées au compost, mais pas de trop ! Erreur n°6 : on met les sacs compostables. Or ils se dégradent en réalité difficilement dans un composteur domestique, ils sont plutôt dédiés à un compostage industriel. L’Ademe recommande de les déposer plutôt dans le bac de tri de vos déchets ménagers. Enfin, évitez que le compost soit trop sec, car il a besoin d’humidité pour que la décomposition s’effectue, mais évitez également de l’arroser trop ou de le noyer en l’exposant à la pluie.

Erreur n°1 : Mauvais équilibre entre matières vertes et brunes. Une des erreurs les plus communes est de surcharger en matières vertes, comme les épluchures de légumes, au détriment des matières brunes comme les feuilles mortes. Erreur n°2 : Manque d’aération du compost. Si votre compost n’est pas suffisamment aéré, la décomposition devient anaérobie, libérant une odeur désagréable et ralentissant le processus. Erreur n°3 : Mauvais choix des déchets compostables. Les viandes, les produits laitiers ou les restes de repas cuits peuvent attirer des nuisibles et perturber l’équilibre de votre compost. Erreur n°4 : Négliger l’humidité et la température du compost. Si votre compost est trop sec, ajoutez des matières vertes ou de l’eau. S’il est trop humide, ajoutez des matières brunes. Erreur n°5 : Négliger la taille des déchets. Plus les déchets sont petits, plus ils se décomposeront rapidement. Erreur n°6 : Attendre que le composteur soit plein pour le mélanger. Cela permet d’éviter que les déchets ne s’agglomèrent, ce qui peut entraver le processus de compostage et provoquer des odeurs désagréables. Erreur n°7 : Ajouter des produits chimiques ou des engrais artificiels. Ces substances peuvent en réalité perturber l’équilibre du compost et tuer les micro-organismes bénéfiques. Erreur n°8 : Ignorer la présence de parasites. Cela peut indiquer la présence de déchets non compostables, un manque d’aération ou un déséquilibre entre matières vertes et brunes. Erreur n°9 : Utiliser du compost non mûr. Un compost non mûr peut contenir des substances nuisibles pour vos plantes. Erreur n°10 : Ne pas couvrir le compost. Un compost doit être couvert pour maintenir l’humidité et la chaleur, et pour éviter que les déchets ne soient emportés par le vent ou mangés par des animaux.

Erreur à éviter : Ne mettre que des matières vertes ou que des matières brunes, ce qui entraîne un déséquilibre et ralentit le processus de compostage. Erreur à éviter : Ajouter des déchets inadaptés, ce qui pourrait non seulement nuire à la qualité du compost, mais aussi rendre l’environnement peu hygiénique. Erreur à éviter : Ne pas aérer le compost suffisamment. Cela risque de rendre le compost humide et malodorant, et le décompose plus lentement. Erreur à éviter : Ignorer l’humidité du compost, ce qui peut compromettre l’équilibre du processus de décomposition. Erreur à éviter : Placer le composteur en plein soleil ou dans un endroit trop humide. Erreur à éviter : Vouloir un compost prêt en quelques semaines, alors que la patience est le secret d’un compost bien équilibré et riche. Erreur à éviter : Ne pas surveiller la température, qui est un bon indicateur de l’activité des micro-organismes.

Pour réussir son compost, il est important d’éviter certaines erreurs. Les produits synthétiques non biodégradables, les couches-culottes, les bois vernis ou peints et les produits chimiques ne doivent pas être mis dans le compost. Il faut également éviter de mettre des végétaux malades dans le compost, car cela peut entraîner la propagation des maladies. De plus, il faut surveiller l’humidité du compost, car trop d’humidité peut empêcher l’aération et des odeurs désagréables peuvent se dégager, tandis que pas assez d’humidité peut faire mourir les micro-organismes et arrêter le processus de compostage. Enfin, il est important de mélanger les déchets entre eux, de broyer les déchets si besoin, d’aérer les matières et de rendre visite régulièrement à son compost pour déceler d’éventuels problèmes et intervenir en conséquence.