Pour monter une pièce de théâtre, nous prenons les premiers jours pour fédérer le groupe que nous accueillons dans nos colos.
Par des exercices d’improvisation, de comédies, d’art dramatique et de mises en situations, nous collectons ce qui fera les prémices des réflexions d’un temps de débat le 2ème jour, permettant de savoir ce que le groupe veut faire.
L’idée est de ce débat de pouvoir entendre et monter un spectacle qui répondra à plusieurs questions : Quelle(s) thématique(s) voulons nous aborder?
Sous quel(s) aspect(s)?
Quelle(s) forme(s) donner à cette pièce : écriture, lecture, improvisation, comedia dell’ Arte?
Quelle(s) place pour la mise en scène : scène ambulante, huit clos, scène extérieure?
Ensuite vient l’étape de la structuration.
C’est le moment où vous devez commencer à faire des choix de cohérence.
Il y a un travail important à savoir faire le tri de ce que nous voulons composer comme pièce.
Un tri se fait par une question assez simple : pour quel public faisons-nous cette pièce?
En effet, de cette question va faire jaillir des choix plus évidents de forme de textes.
Il faut créer une planche de scènes pour créer une dynamique et une logique qui servira le mieux chaque morceau de la pièce, surtout si celle ci se joue sous forme de thématique globale avec des mini-scènes.
Il y a un travail important de répétitions afin d’ancrer ses personnages sur des expressions phares qui nous permettent de les retrouver rapidement sur scène.
Les répétitions permettent également de structurer et adapter le décor de la pièce afin qu’il serve le jeu et l’embelisse au maximum.
Il faut également que les acteurs s’entrainent sans costume, avec costume, avec lumière.