Observer le terrain avant d’aménager son jardin sauvage.
Avant de débuter son aménagement paysager, il est nécessaire de prendre le temps d’observer les caractéristiques du site :
Nature du sol (argileux, calcaire, sableux),
Exposition au soleil,
Taux d’humidité,
Végétation spontanée déjà en place, …
L’observation de tous ces éléments oriente le jardinier paysagiste sur le choix des espèces à implanter, et des zones à laisser évoluer librement.
Choisir des espèces de plantes locales.
Utiles à la biodiversité, robustes et autonomes, les plantes locales sont indispensables à la création d’un jardin sauvage inspiré de la nature (forêts denses, prairies de fleurs champêtres…).
Façonner le paysage sans le contraindre.
Avec le jardin sauvage, l’enjeu est d’accompagner efficacement la dynamique du vivant sans contraindre le paysage.
Cela implique notamment :
De favoriser des strates végétales de différentes hauteurs,
D’installer des micro-habitats (tas de bois, murets, abris pour la faune),
D’alterner les zones ouvertes, comme les parterres de fleurs sauvages, et les zones plus denses, comme les bosquets d’arbustes.
Limiter les interventions au jardin.
Dans un jardin sauvage, l’entretien est réalisé avec parcimonie et en douceur.
Une à deux fauches par an suffisent, sans travail du sol ni désherbage systématique.
Les feuilles mortes, tiges sèches et bois morts sont laissés en place pour nourrir le sol et abriter la faune.
L’objectif est de créer un écosystème autonome, capable de s’équilibrer seul sans intervention humaine importante.