Pourquoi ne faut-il pas labourer la terre ?
Richard Lambert
2025-10-26 06:42:48
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: 12
Il n’est d’ailleurs pas conseillé de supprimer définitivement le labour dans les sols dont la teneur en argiles est inférieure à 15%, cas de la majorité des sols cultivés en France. Suivant les climats et les types de sol, la suppression du travail du sol peut s’accompagner d’une dégradation physique des sols. Si le problème se pose peu dans le sud du Bassin parisien, où les récoltes se font en été et les semis au cours de l’automne pour les cultures d’hiver, il est plus critique dans les régions du Nord où les récoltes se font plus tardivement (maïs, betterave), avec des risques de pluies qui rendent le sol plus sensible au tassement.
Bertrand Lucas
2025-10-26 04:07:18
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: 20
Le sol labouré perturbe la structure du sol et les racines ainsi que les résidus se décomposent plus rapidement. L’augmentation de la matière organique dans le sol sans labour le rend plus absorbant, comme une meilleure éponge qui peut alors retenir plus d’eau. Avec moins de matière organique, le risque de saturation en eau est plus élevé, ce qui créera un compactage du sol. S’il y a un excès d’eau au printemps ou à l’automne, les éléments nutritifs comme le phosphore et la potasse pourraient se déplacer vers les dépressions du champ et vers les fossés. En conséquence, le niveau de nutriments dans la zone racinaire supérieure sera plus faible. Donc, la terre devrait également contenir plus de nutriments mobiles puisqu’ils se déplacent avec l’eau.
Émile Laurent
2025-10-26 02:02:26
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: 21
Pourquoi faut-il cesser de labourer en permaculture ? Alors, pourquoi faut-il ranger la bêche et repenser sa manière de jardiner ? Le sol, un écosystème fragile, est un écosystème riche, peuplé de vers de terre, de champignons, de bactéries, d’insectes… En labourant profondément, on perturbe gravement cet équilibre : On détruit les galeries des vers de terre qui aèrent naturellement le sol. On expose à l’air des micro-organismes qui vivent normalement en profondeur, les condamnant. On inverse les couches du sol, perturbant la structure naturelle de la fertilité. En permaculture, on évite de retourner la couche de terre végétale pour ne pas détruire sa structure et les organismes qui y vivent.