C’est une forme de jardin qui s’inspire de la forêt naturelle, où les végétaux interagissent entre eux, en se rendant mutuellement service.
Composé d’arbres, d’arbustes et de plantes herbacées, ce type de forêt a généralement besoin, à maturité, de peu d’entretien et de peu d’arrosage.
Et les récoltes sont abondantes.
C’est, en quelques mots, un jardin comestible sous la forme d’un véritable écosystème dynamique.
Ce modèle écologique peut contenir entre une douzaine et plus d’une centaine d’espèces comestibles, voire parfois un millier d’espèces différentes, selon la dimension du terrain où la forêt nourricière se déploie !
Le design derrière toute forêt nourricière ?
Principalement, il se crée en trois strates distinctes, pour lesquelles vous disposerez différents arbres, arbustes, plants de légumes et couvre-sols.
Première strate : c’est l’étage supérieur ou la strate arborescente.
Seconde strate : c’est l’étage intermédiaire ou la strate arbustive.
Troisième strate : c’est l’étage inférieur ou la strate herbacée.
À cette base, vous pouvez également ajouter d’autres strates, comme des couvre-sols, des plantes grimpantes et des champignons.
Il n’y a pas qu’une forêt nourricière possible.
Chaque jardin est donc unique.
Si vous vous lancez dans l’aventure, vous devrez tout de même choisir des plantes qui ont plusieurs fonctions.
Des plantes fixatrices d’azote : certains végétaux ont la capacité de fixer l’azote de l’air dans le sol, le rendant ainsi disponible pour les autres plantes.
Des plantes améliorant la structure du sol : elles augmentent la teneur en matière organique du sol grâce à la litière de feuilles mortes qu’elles produisent.
Des accumulateurs dynamiques de nutriments : ces végétaux améliorent les sols en puisant les minéraux du sous-sol avec leurs racines profondes et en les remontant vers la surface.