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Quels sont les moyens de lutte contre les vecteurs des maladies ?
Édouard Philippe
2025-08-28 05:24:45
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: 26
La lutte antivectorielle est un moyen très efficace de réduire la transmission du paludisme et constitue un élément essentiel des stratégies de lutte antipaludique et d’élimination de la maladie. L’OMS recommande actuellement le déploiement de moustiquaires imprégnées d’insecticide ou de pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations dans les zones à risque de paludisme. En fonction du contexte et des ressources disponibles, ces interventions de base peuvent être déployées en combinaison dans le but d’atténuer la résistance aux pyréthrinoïdes et peuvent être complétées par la gestion des gîtes larvaires. La lutte contre les vecteurs du paludisme nécessite la collecte et l’interprétation périodiques de données sur les espèces de vecteurs locales, l’invasion potentielle par des vecteurs provenant d’autres zones géographiques, leur sensibilité aux insecticides et les comportements vectoriels et humains. Une surveillance continue de la couverture, de l’utilisation, de la qualité et de la durabilité des interventions de lutte antivectorielle après leur déploiement est également essentielle. Il est urgent d’agir pour atténuer et gérer la résistance aux insecticides, et de trouver des solutions pour contrôler les populations de moustiques piqueurs en extérieur. Il faut surtout innover pour mettre au point de nouveaux outils, technologies et approches pour la lutte antivectorielle, et évaluer rigoureusement ces outils, seuls ou en combinaison, afin d’établir leur rôle potentiel dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le paludisme.
Bertrand Joseph
2025-08-16 23:21:44
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: 9
La lutte contre ces maladies se fait de manière indirecte : en s’attaquant au vecteur. On parle alors de « lutte antivectorielle ».
L’ARS établit une stratégie de lutte anti-vectorielle basée sur 4 axes : Informer l’ensemble de population ; Privilégier une approche communautaire, pour permettre une implication effective des différentes composantes de la société ; Viser l’assainissement des milieux individuel et collectif ; Chercher l’emploi rationnel des produits biocides et/ou des agents biologiques.
La surveillance entomologique : essentiellement centrée sur Aedes aegypti, cette surveillance s’étend toutefois à d’autres espèces de moustiques et à d’autres insectes nuisibles.
Des actions de prévention et de sensibilisation : elles consistent à informer la population locale sur les bons gestes à opposer au moustique vecteur et trouver les leviers pour les induire.
Des traitements insecticides : quand la suppression physique (renversement, assèchement du gîte larvaire… ) est impossible, quand la densité de moustiques adultes est forte ou lorsque le risque sanitaire est important (signalement de cas de maladie vectorielle), les équipes du CEDRE-LAV peuvent avoir recours à des insecticides.
Les insecticides sont utilisés de manière parcimonieuse compte tenu de la résistance (probable ou avérée) des insectes.
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Margaret Adam
2025-08-09 04:53:29
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: 15
Promouvoir les pratiques d’hygiène, d’assainissement et de protection.
Exposer aux membres de la communauté les stratégies de protection environnementale contre les moustiques : réparer et boucher tous les trous dans les fenêtres, murs et toits ;
poser des moustiquaires imprégnées d’insecticide, si disponibles, sur les fenêtres et les portes ;
drainer l’eau stagnante, couvrir les récipients d’eau ;
trouver des professionnels pour vaporiser des produits ou appliquer des larvicides contre les vecteurs ;
il peut être dangereux de pulvériser des produits chimiques pour se débarrasser des vecteurs, particulièrement si l’on ne dispose pas du matériel ou de l’équipement adéquat ou si on ne sait pas l’utiliser sans risque.
Exposer aux membres de la communauté les stratégies de protection environnementale contre les rongeurs, les autres petits animaux ainsi que les tiques et puces qui vivent sur ses animaux :
conserver correctement l’eau et la nourriture, dans des récipients à l’épreuve des rongeurs ;
préserver la propreté dans les abris et habitations ;
réparer et boucher tous les trous dans les fenêtres, murs et toits ;
nettoyer les ordures et déchets présents dans l’environnement ;
garder le bétail à l’extérieur de l’habitation.
Dans les communautés et les ménages infestés de rongeurs, faire appel à des professionnels de la santé environnementale pour mener des exercices de dératisation.
Exposer aux membres de la communauté les stratégies de protection personnelle contre les moustiques :
utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide au-dessus des lits pour éviter les maladies comme le paludisme ;
porter des vêtements de protection ;
se faire vacciner ;
avoir recours à la chimioprophylaxie.
Exposer aux membres de la communauté les stratégies de protection personnelle contre les rongeurs, les autres petits animaux ainsi que les tiques et puces qui vivent sur ses animaux :
porter des vêtements de protection ;
avoir recours à la chimioprophylaxie ;
dormir sur des plateformes ou lits surélevés.
Maintenir la communauté propre et toujours demander à des professionnels de pulvériser des produits chimiques contre les vecteurs.
Christelle Camus
2025-07-31 22:14:14
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: 18
Pour lutter contre les vecteurs des maladies, il est essentiel de comprendre comment les moustiques transmettent les virus et comment ils peuvent être empêchés de le faire. La présence dans un moustique Aedes aegypti du virus de l'encéphalite japonaise, courant dans certaines régions du monde, rend l'insecte incapable de transmettre le virus de la fièvre jaune. Le virus de la dengue semble avoir le même effet bloquant. Ainsi, la recherche sur les arbovirus et les moustiques qui les transmettent est cruciale pour trouver des moyens de lutte contre ces maladies. La collecte de moustiques sur le terrain et leur étude en laboratoire sont des étapes importantes pour comprendre leur comportement et leur rôle dans la transmission des maladies. Enfin, la recherche peut aider à développer des vaccins ou des moyens de bloquer les virus dans les moustiques, ce qui pourrait empêcher des centaines de milliers de personnes d'être infectées. La recherche est donc une manière détournée d'aider les autres, en comprenant comment les choses marchent et en trouvant des solutions pour prévenir les maladies.
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Guy Moreno
2025-07-31 21:26:22
Nombre de réponses
: 16
La lutte contre les moustiques transmettant les virus responsables de ces maladies reste le principal moyen d’action.
Cette lutte passe par la mise en œuvre de différentes stratégies combinant moyens chimiques et non chimiques.
Les méthodes non chimiques, à utiliser en première intention, pour éviter l’apparition de résistance et limiter les impacts des produits sur l’Homme et l’environnement.
Les traitements à l’aide d’insecticides adulticides doivent rester des moyens ponctuels, destinés à éviter la propagation de la maladie autour des foyers de contamination dans un cadre bien défini.
L’Anses recommande que leur utilisation s’effectue dans le cadre d’une stratégie de lutte intégrée, combinant plusieurs approches, parmi lesquelles : la mobilisation sociale et l’éducation du public.
La mobilisation sociale et l’éducation du public, afin de faire connaître les bonnes pratiques pour lutter contre les moustiques et les maladies vectorielles.
L’objectif est d’induire un changement de comportement durable, pour maintenir les mesures de prévention contre les piqures de moustiques, comme la lutte mécanique.
La lutte mécanique : elle peut viser les larves, en éliminant l’eau stagnante, dans lesquels les moustiques peuvent pondre.
La lutte mécanique peut également viser les moustiques adultes, avec la pose de pièges.
La prévention contre les piqûres de moustiques, qui passe essentiellement par des protections individuelles.
Il est ainsi recommandé, en premier lieu, de porter des vêtements amples et couvrants et de dormir sous des moustiquaires.
Si ces mesures non chimiques sont insuffisantes, il est conseillé d’appliquer des produits répulsifs adaptés sur la peau ou les vêtements.
D’autres méthodes innovantes sont étudiées, l’utilisation de bactéries ou de virus qui tuent les moustiques, ainsi que des essais de lâchers de moustiques mâles qui ne peuvent pas produire de descendance.
Olivie Gaudin
2025-07-31 20:03:39
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: 27
La lutte contre les arthropodes qui les véhiculent est donc la principale solution pour contrôler ces maladies.
L’Anses évalue l’efficacité des insecticides ou autres méthodes de lutte et les risques liés à leur utilisation.
Elle finance également des recherches sur d’autres moyens de lutte contre les insectes vecteurs.
L’Anses est également amenée à évaluer des stratégies de lutte antivectorielle, leur efficacité et leurs impacts, et à recommander des mesures de prévention et de lutte adaptées au contexte.
Dans le cadre des procédures d’autorisation de mise sur le marché des produits utilisant des biocides utilisés en LAV, l’Anses évalue leur efficacité et les risques liés à leur utilisation, ainsi que la résistance des vecteurs aux insecticides ou aux acaricides.
Par ailleurs, l’Agence a élaboré un guide d’évaluation systémique afin d’évaluer les stratégies de LAV dans toutes leurs dimensions.
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