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Comment prévenir les maladies fongiques ?

Antoine Ribeiro
Antoine Ribeiro
2025-07-29 19:26:15
Nombre de réponses : 14
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Pour prévenir l'apparition de champignons, vous pouvez cultiver des variétés leur résistant. En cas d'infection, coupez et brûlez les feuilles malades. Si vous voulez empêcher l'apparition de maladies foliaires, les mesures préventives sont de garder votre potager propre et aéré, d'alterner différentes cultures sur une même parcelle (pour ne pas favoriser le développement des champignons) et de toujours arroser à la racine, pour que les feuilles restent sèches. Pour finir, utilisez des outils de taille stérilisés à l'alcool.
Isabelle Adam
Isabelle Adam
2025-07-29 18:01:40
Nombre de réponses : 16
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Les applications foliaires d'oligo-éléments permettent d'obtenir des cultures en bonne santé. Deux oligo-éléments sont particulièrement importants dans la lutte contre les maladies cryptogamiques : le zinc et le manganèse. Les applications foliaires sont les plus efficaces pour prévenir ou corriger une déficience en manganèse. Une déficience en zinc peut être à l'origine de certaines maladies : rouille, septoriose, fusariose, oïdium, rhynchosporiose. Simoglou et Dordas ont montré en 2006 que la fertilisation foliaire de zinc permettait de contrôler le développement de la rouille brune sur le blé d'hiver. Le Mn est nécessaire à la photosynthèse et à la synthèse des protéines, un manque de Mn entraîne une accumulation de nitrate et d’ammonium dans la plante = sensibilité accrue aux maladies et insectes. Le Mn contribue à fournir une barrière physique à l'infection par les bio-agresseurs. Stade 2/3 feuilles : 250 g/ha de Protect Mn + 100 g/ha de Protect Zn + 3 L/ha de Climax. Stade montaison : 500 g/ha de Protect Mn + 200 g/ha de Protect Zn + 3 L/ha de Climax. Stade DFE : 500 g/ha de Protect Mn + 200 g/ha de Protect Zn + 3 L/ha de Climax.
Joséphine Lecomte
Joséphine Lecomte
2025-07-29 17:19:09
Nombre de réponses : 6
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La lutte chimique, avec des fongicides, contre les maladies fongiques des céréales doit être un complément aux nombreuses méthodes ou pratiques culturales. Parmi ces pratiques nous citons les suivantes : La rotation des cultures comme légumineuses alimentaires/blé ou Pomme de terre/blé, est particulièrement efficace contre les champignons du sol inféodés au sol et aux feuilles du blé. Le travail du sol joue un rôle important dans la gestion des maladies fongiques. Après récolte, un enfouissement des résidus de la culture par un labour ou une façon superficielle peut réduire fortement la propagation de certaines maladies fongiques du blé. Le déchaumage quelques semaines après la moisson pour détruire les repousses de céréales infectées peut jouer un rôle efficace. Il s’agit de faire un bon compromis entre la date et dose de semis pour une variété donnée pour éviter un couvert trop important qui facilitera la propagation des spores. La fertilisation raisonnée pour éviter toute végétation luxuriante favorable à la croissance des champignons. Ainsi, trop d’azote en couverture induit trop de feuilles qui créent un milieu humide favorables aux champignons.
Corinne Boulanger
Corinne Boulanger
2025-07-29 17:18:54
Nombre de réponses : 17
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La façon la plus simple de lutter contre les phénomènes de résistance aux fongicides est encore de limiter le risque d’apparition des maladies. Pour cela, on dispose de 2 leviers : agir sur l’inoculum fongique de la parcelle et agir sur la conduite de la culture. Réduction de l’inoculum de la parcelle Elle passe par l’adoption de pratiques culturales vertueuses, parmi lesquelles on peut citer : la rotation des cultures, en cultures assolées, qui permet de limiter la fréquence des cultures et des adventices hôtes du pathogène ; la destruction des repousses de céréales pendant l’interculture ; le broyage et l’enfouissement des résidus de cultures (pailles de céréales, bois de taille de la vigne, feuilles dans les vergers…) ; le travail du sol : labour occasionnel. Conduite de la culture Elle utilise par exemple : la date et la densité de semis ; les apports azotés ; la tolérance variétale et les mélanges variétaux Bien choisir et diversifier ses variétés Pour chaque culture, il existe des variétés moins sensibles aux maladies. Miser sur ces variétés permet de mieux raisonner la protection fongicide, voire de limiter le nombre de traitements, ce qui est bon pour préserver l’efficacité des substances actives utilisées. Selon le même principe, il est possible de cultiver des variétés d’origines génétiques différentes, à la fois dans l’espace (à l’échelle de l’exploitation ou de la microrégion) et dans le temps (d’une année sur l’autre).