Quelles sont les étapes de préparation du sol ?

Conseils pour une bonne préparation de sol : Attendre que le sol soit suffisamment ressuyé pour limiter les risques de tassement Niveler le sol en limitant la profondeur des outils pour éviter un rappuyage insuffisant Limiter le nombre de passages pour ne pas avoir un sol trop fin et veule Rapprocher les passages d'outils et le semis au maximum surtout si les conditions sont séchantes Veiller à avoir un rappuyage homogène en croisant les passages de roues, avec une pression pneumatique adaptée, l'emploi de jumelage et une vitesse appropriée.

La préparation de sol est une étape capitale pour une bonne implantation des betteraves. L’objectif de la préparation du sol est d’avoir un sol nivelé, peu motteux, et bien rappuyé pour avoir un bon contrôle de la profondeur de semis, et faciliter les potentiels désherbages mécaniques. Conseils pour une bonne préparation de sol Attendre que le sol soit suffisamment ressuyé pour limiter les risques de tassement Niveler le sol en limitant la profondeur des outils pour éviter un rappuyage insuffisant Limiter le nombre de passages pour ne pas avoir un sol trop fin et veule Rapprocher les passages d’outils et le semis au maximum surtout si les conditions sont séchantes Veiller à avoir un rappuyage homogène en croisant les passages de roues, avec une pression pneumatique adaptée, l’emploi de jumelage et une vitesse appropriée. La levée des betteraves est plus difficile dans les zones insuffisamment rappuyées.

Le travail du sol dépend de sa texture et des stratégies de l’agriculteur. Il n’est pas question ici de les comparer les unes aux autres mais de présenter les différentes stratégies possibles : Le labour entre 15 et 30 cm. Le but est de retourner et mélanger la terre, d’enfouir les restes de cultures et les adventices déjà présentes. Ce labour, réalisé avec une charrue simple ou à versoirs, est généralement suivi d’un passage de rouleau brise motte et/ou de herse rotative. Le labour est efficace pour aérer le sol, l’ameublir, le réchauffer, favoriser le ressuyage et enfouir les adventices. Le travail superficiel de la terre à une profondeur de 5 à 10 cm. Cette technique consiste à ameublir le sol, sans le retourner. Les outils de type cultivateur à dents de 5 à 15 cm ou décompacteur ou encore bêcheur permettent d’enfouir les résidus et d’homogénéiser la structure. Le but est de préparer le sol sans inversion ni mélange des horizons. Cette technique laisse les résidus des précédentes cultures proches de la surface, avec une action favorable sur le taux de matière organique, réserve de nutriments pour la semence, et le développement des bactéries, lombrics et collemboles, autant d’indicateurs de la qualité biologique du sol. Le semis direct. Les principaux arguments en faveur du semis direct sont son efficacité dans la lutte contre l’érosion de sols et la réduction des coûts d’exploitation. Le strip-till. Cette technique consiste à ne travailler que les futurs rangs de semis. Classée TCS (techniques culturales simplifiées), elle est censée à la fois préserver le sol de l’érosion et permettre un réchauffement plus rapide.

La préparation des semis et création d’un bon lit de semence est essentielle pour un rendement élevé de la culture ou une récolte de qualité. La dernière étape de ce travail est la préparation du lit de semence. La profondeur à laquelle il faut ameublir la terre, la rappuyer ou non et de quelle manière, sont fonction du type de sol, de son taux de matière organique, du bilan hydrique et du type de culture. Un lit de semence bien préparé est le gage d’une germination immédiatement après le semis. Lorsque le semis est réalisé sur un sol humide rappuyé ou compacté naturellement, la levée des graines dépendra beaucoup moins des précipitation. Il est important qu’elles se trouvent partout à la bonne profondeur. Si tel est le cas, la levée des plantules sera uniforme. Si les graines sont semées trop peu profond, elles risquent de se dessécher ou d’être mangées par les souris ou les oiseaux. Dans le cas d’un semis profond, la distance que le germe doit parcourir est trop grande, ce qui accentue les risques de maladies. Les différences importantes entre d’une part, les sols argileux et les sols limoneux et d’autre part, les sols sableux et les sols marécageux sont les suivantes: Sols argileux, limoneux et limono-sableux Il est important de semer sur un sol humide légèrement rappuyé. Généralement, une couche de 2 à 3 cm de terre émottée sur un sol légèrement tassé est idéale pour permettre une germination rapide et uniforme. Si le terrain est nivelé après le travail préparatoire du sol, la création du lit de semence et le semis peuvent souvent s’effectuer en un seul passage. L’élimination des compactages sur terrains sableux et terrains marécageux est très importante, car au printemps l’eau s’infiltre plus rapidement et la terre est facilement enracinable. Après le travail du sol en profondeur, il est important de le rappuyer suffisamment sur toute la largeur de travail. Ensuite, le lit de semence peut être préparé à la même profondeur, ce qui facilite le semis partout à la même profondeur.