Qu'est-ce qu'un jardin familial ?

Ce sont des parcelles de terre placées sous la gestion d’associations. Mises à disposition de jardiniers, ces derniers peuvent alors les exploiter pour leur propre compte moyennant une petite cotisation. Aucun profit commercial ne pouvant être réalisé à partir de ces jardins, la revente des aliments récoltés est interdite. Les jardins familiaux représentent bien plus que du jardinage. A travers le lien communautaire qu’ils contribuent à créer, ils participent à ancrer chez les petits comme chez les plus grands l’appartenance citoyenne vers un objectif commun.

Les jardins collectifs et familiaux constituent une idée louable à faire pousser partout. Ils désignent en règle générale les jardins familiaux, les jardins partagés et ceux d’insertion. Il s’agit en réalité de la culture du lien social et des légumes. Les citoyens d’une même ville se retrouvent au coude à coude. Ils bêchent, labourent, binent, sèment et récoltent sur une zone bien déterminée. Les jardins familiaux sont répartis en plusieurs parcelles. Elles sont affectées par les autorités locales ou les collectivités territoriales à des particuliers pour subvenir aux besoins de la famille. Les jardins collectifs qui sont de nos jours en plein essor constituent des zones de jardin partagé. Ils sont mis à la disposition des habitants par les autorités communales pour la culture d’un carré de potager moyennant une contribution forfaitaire. Il est permis à chaque famille ou association qui en fait la demande d’entretenir chaque parcelle.

Les jardins familiaux, c’est quoi? Les jardins familiaux sont des parcelles de terrain, de 50 à 150 m², mises à la disposition des habitants de Nantes pour la culture potagère. Elles sont animées par des associations de jardiniers, qui conventionnent avec la Ville de Nantes. Les Nantais qui y cultivent le font dans un but vivrier, par plaisir de voir pousser leurs propres légumes et pour faire des économies. Les parcelles ne seront attribuées qu’à des Nantais n’ayant pas de jardin du tout. Les personnes sur liste d’attente ayant un jardin vont donc les quitter. Ils sont gérés par une association qui s’implique dans leur animation. Les bénévoles y consacrent beaucoup de temps pour que ces espaces de vie soient accueillants et remplissent diverses fonctions.

Les jardins ouvriers, devenus jardins familiaux à partir des années 1950, sont des ensembles de parcelles individuelles. Les jardins familiaux sont une bien une forme du jardinage urbain, ils ne sont pas à l’initiative des habitants : ceux-ci exploitent des espaces désignés à cette fonction par les autorités publiques. Il s’agissait aussi d’un moyen de contrôle social sur une population ouvrière dont l’oisiveté supposée était perçue comme une menace à l’ordre social. Les jardins ouvriers sont apparus au XIXe siècle dans les villes françaises sous l’impulsion du clergé et du patronat avec pour objectif de réduire la misère ouvrière grâce à l’amélioration de l’économie familiale.