Quelle est la différence entre le wabi sabi et le kintsugi ?

Le wabi (侘) renvoie à la solitude, la simplicité, la mélancolie, mais n’en ressentez pas simplement le spleen, et ajoutez-y plutôt la plénitude et la modestie que l’on peut éprouver face aux phénomènes naturels. Le sabi (寂, de rien) évoque la patine des objets que le temps dépose ou l’odeur d’un vieux livre, la sensation face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps ou des hommes. Trop droit ou lisse c’est ennuyeux. Un dérivé du wabi-sabi, le kintsugi. Pour la résumer grossièrement, on considère l’imperfection des lignes d’un objet comme sublime et cette philosophie amène l’objet à sa propre perfection. Vous avez un vieux bol cassé ? Recousez-le d’or et le voici kintsugi. C’est en somme une véritable philosophie de la dé-consommation et une ode aux cicatrices.

Le Wabi Sabi invite au contraire à la contemplation, et au détachement par rapport à la perfection. Le Kintsugi fait partie du courant de pensée du « Wabi Sabi ». Il s’agit d’apprendre à voir la beauté paradoxale qui réside dans les choses humbles et leurs imperfections. L’art du Kintsugi est une subtile métaphore de la résilience : recouvrez vos blessures d’or et avancez encore plus beau et plus rayonnant dans la vie… Le Kintsugi souligne le caractère irréversible du temps qui passe et l’aspect éphémère de toute chose, et appelle à apprécier l’humble beauté des choses simples, patinées par les années et les épreuves… Ce sont vos failles qui vous rendent unique au monde… Assumez vos imperfections, et votre singularité !

Kintsugi e Wabi-Sabi condividono un rapporto simbiotico, poiché entrambe le forme d'arte abbracciano la filosofia dell'imperfezione e la natura transitoria dell'esistenza. Wabi-Sabi si compiace del naturale e dell'antico, mentre Kintsugi mette in mostra la bellezza della riparazione e del rinnovamento. In sostanza, il Kintsugi è una forma d'arte che celebra le imperfezioni anziché nasconderle. Il pezzo riparato che ne risulta diventa una testimonianza del viaggio dell'oggetto, della sua sopravvivenza nonostante i danni e della sua trasformazione in qualcosa di ancora più prezioso e unico. L'atto di riparare la ceramica rotta con metalli preziosi riconosce la storia dell'oggetto e ne celebra la resilienza. Incarna la fede nella bellezza dell'impermanenza e l'accettazione della transitorietà della vita. Il Kintsugi è diventato non solo una forma d'arte affascinante, ma anche una profonda rappresentazione della visione del mondo giapponese. Kintsugi e Wabi-Sabi ci ricordano la bellezza che si trova nell'accettare le imperfezioni della vita, un sentimento che risuona profondamente con l'ethos giapponese.