Les constellations se déplacent visuellement dans le ciel avec la rotation de la Terre.
Ces dernières restent quoi qu'il advienne dans notre ciel étoilé.
Il y a bien des constantes dans ce ciel nocturne un peu chaotique.
Car oui, rassurez-vous, il y a bien des constantes dans ce ciel nocturne un peu chaotique.
On retrouve notamment la Grande Ourse, la Petite Ourse, Persée, le Lynx, le Dragon, Céphée, Cassiopée, la Girafe ou encore le Cocher.
Il y a des constellations que tout le monde partage, qui restent immuables au nord comme au sud, comme la célèbre Orion.
Les constellations apparaissent en fait dans différentes positions au fil des saisons, disparaissant et réapparaissant selon l'endroit où l'on vit dans le monde.
Les constellations n'ont pas été placées là de sorte qu'elles ressemblent à quelque chose.
C'est pour cela que, si vous observez bien, certaines étoiles qui nous sont visibles à un moment de l'année ne le sont plus quatre, cinq ou six mois plus tard.
Et il y a une raison toute simple à ça.
C'est notre course autour du Soleil et la rotation de la Terre sur son axe qui changent constamment notre vue céleste.
Les étoiles, par leur disposition unique et distinctive, poussent notre cerveau à choisir ce niveau intermédiaire, conduisant à prendre une poignée d'étoiles pour la casserole de grand-maman.
Le ciel nocturne se déplace en effet d'un degré par jour.
Plus la distance est grande entre deux points et moins les mouvements se font ressentir.
Pour autant, nous ne pouvons pas observer la même portion de ciel simultanément.
Si un Français et un Néo-Zélandais regardaient le ciel nocturne chacun leur tour, ils ne verraient pas tout à fait la même série d'étoiles.
Étant donné que notre planète effectue une révolution complète autour du Soleil en une année, l'orientation par rapport aux étoiles évolue au fur et à mesure que la Terre avance sur son orbite.
Regardez maintenant une voiture avancer près de vous, elle semble bien plus rapide, pourtant, c'est loin d'être le cas.
Regardez les avions voler dans le ciel, ils semblent avancer au ralenti.
Pourtant, ils volent à près de 1.000 kilomètres par heure.
Ce drôle de phénomène est appelé «parallaxe».