Dégustation de vin à faire soi-même ?

Une dégustation de vin organisée dans l’intimité de sa maison… Quoi de mieux pour donner une ambiance originale à ses soirées entre amis. De plus, elle s’organise facilement pour peu que l’on apprécie ce breuvage et que l’on ait quelques connaissances dans le domaine. La première étape de votre démarche sera de choisir le type de vin que vous présenterez à la dégustation. Ainsi, vous opterez d’abord pour des vins issus de la même région. Choisissez des vins de Bourgogne, de Bordeaux, d’Alsace… Ou alors vous pouvez aussi offrir à déguster un vin de même type, mais issu des quatre coins du monde. Une chose à savoir est qu’il n’est pas indiqué de manger pendant la dégustation de vin en soi. Ceci, en raison du fait que la nourriture altère les papilles des goûteurs. Il vous faudra tout de même prévoir les accompagnements à servir en amont ou après la dégustation. Cette dernière option étant à privilégier afin que les invités puissent faire passer l’alcool ingéré. Les verres à distribuer et dans lesquels vous verserez le vin à déguster doivent aussi faire l’objet d’une sélection minutieuse. Il est difficile de changer de verre à chaque tournée de vin. Ainsi, il est préférable que chaque invité garde le même verre du début jusqu’à la fin de la dégustation. Néanmoins, si la variété vous tient à cœur, rien ne vous empêche de préparer un verre allongé pour le vin blanc et un verre plus arrondi pour le vin rouge. Vous pourrez encore proposer des vins produits par le même exploitant ou des vins produits dans la même année. Pour faire plus simple, vous serez aussi tenté de ne donner à déguster que du vin rouge, du vin blanc, du pétillant, du rosé… Une dégustation de vin implique de prévoir un nombre de bouteilles suffisant. En tout cas, l’idéal pour une dégustation de vin est de réunir entre 6 à 12 goûteurs. Si le vin se déguste à n’importe quelle période, il est de coutume d’opter pour du vin blanc en été et du vin rouge durant la période d’automne jusqu’en hiver. Enfin, votre dégustation se fera en soirée et pourra s’organiser indifféremment avant ou après le repas.

La dégustation, ça s’apprend. Et apprender à déguster, c’est justement ce que recherchent de plus en plus de Français et de touristes. Pour mieux apprécier, décrypter, et parler du vin. Grâce à ces quelques conseils pratiques, découvrez les bases de la dégustation en 5 étapes clé. Les bases de la dégustation en 5 étapes 1re étape : l'environnement de dégustation Avant de déguster, il est nécessaire de se mettre dans de bonnes conditions. Un lieu calme, tempéré, exempt de toute odeur parasite est l'idéal. Si l'on déguste en dehors des repas, il faut préférer la fin de la matinée, les sens sont mieux aiguisés à ce moment-là. Abstenez-vous de manger ou bien consommez des aliments neutres de goût, comme du pain, afin d'éviter de perturber l'examen gustatif.

Dégustation de 5 cépages de vins rouges différents Dégustez, observez les robes, les textures du vin, sentez les différents arômes des cinq cépages à assembler et déterminez leurs caractéristiques. Nos ateliers peuvent être également accompagnés de planches de fromages et de charcuteries de La Fromagerie du Louvre. Dégustation d’une cuvée surprise sélectionnée par votre sommelier

Une bonne façon de potasser, et pas chère en plus, c’est de fabriquer sois-même ses arômes à partir de… confitures. L’idée étant de s’entraîner à reconnaître les arômes de fruits dans les vins. En gros procédez ainsi : 1. choisissez votre fruit 2. Trouvez la confiture chez votre marchand préféré, de préférence avec plus de fruits que de sucre, et pas trop de correcteurs, styles acidifiants en tout genre 3. Faites bouillir de l’eau minérale neutre au goût 4. Ajoutez-y 1 à 2 bonnes grosses cuillères de la confiture 5. Mélangez, puis laissez refroidir 6. Ajoutez quelques gouttes d’alcool pur au mélange refroidit, l’alcool permettra aux odeurs de s’exprimer un peu plus, en les rendant plus volatiles. 7. Servez dans un verre à vin, type Inao, ou mieux des marques spécialisées. Pour corser les choses, faites plusieurs préparations, et essayez de les reconnaître à l’aveugle. Pratiquez également la rétro-olfaction, qui va vous permettre de mieux ressentir les odeurs en bouche. Ensuite, quand vous êtes habitué aux choses simples, passez à une complexité supérieure, en ajoutant des épices, en faible dose, à vos préparations. Là encore jouez sur les fondamentaux : poivre avec framboise pour le Gamay, mûre et réglisse pour le Malbec, Mûre ou cassis et thym pour la Mourvèdre, menthe avec Coing pour le Chenin, Anis avec pamplemousse pour le Sauvignon. Préférez-donc vous concentrer sur la note majeure du vin, et une ou deux mineures, c’est amplement suffisant pour vous y retrouver et donner la réplique ou passer pour un connaisseur. Enfin, essayez surtout de reconnaître la structure du vin, son profil en bouche, c’est souvent bien plus simple, et comme le vin est fait pour être bu.