Un jardin sauvage est l'exact contraire du jardin taillé au cordeau, où tout est tondu ras, propre, dessiné et calculé, de l'harmonie des floraisons à celles des feuillages.
Pour créer un jardin sauvage, il faut choisir des espèces de végétaux, vivaces, arbres ou arbustes indigènes, c'est-à-dire qui poussent naturellement dans un milieu donné.
On plante donc des espèces endémiques plutôt que des cultivars car elles sont parfaitement adaptées au climat, au sol, à l'hygrométrie.
Faire une place à quelques plantes qui poussent naturellement dans nos campagnes (digitales, grandes mauves, molènes, sauges des prés, achillées millefeuille, marguerites...)
Planter des haies libres et champêtres, des haies fruitières, des haies mellifères... mais aussi des arbres ou des arbustes, utiles à la faune par leur floraison et leur fruits.
Un jardin sauvage est foisonnant, riche et un brin fouillis, où poussent des espèces variées et nombreuses.
Il est composé de vivaces, d'arbustes et éventuellement d'arbres si vous disposez de suffisamment de place.
On privilégie les espèces indigènes mais vous pouvez aussi planter des espèces parfaitement adaptées à votre climat et à votre sol.
Les vivaces : des bruyères d'été (Calluna) et d'hiver (Erica), des achillées, des géraniums vivaces, des chardons bleus (Eryngium), des mauves et des lavatères, des sauges des prés (Salvia pratensis), des gauras, des marguerites (Leucanthemum), des campanules, des pervenches...
Les graminées : l'herbe aux écouvillons (Pennisetum), le stipe (Stipa)...
Les arbustes pour les massifs ou les haies bocagères, fruitières ou mellifères : le cornouiller mâle (Cornus mas), le sureau noir (Sambucus nigra), l'aubépine (Crataegnus), le houx (Ilex), les différentes variétés de fusain (Euonymus), le néflier (Mespilus germanica), le framboisier (Ribes), la ronce, l'arbousier...
Les arbres : le noisetier (Corylus), le noyer (Juglans), le charme, l'érable champêtre, le saule...