Comment éviter le retrait gonflement des argiles ?

Pour éviter le retrait gonflement des argiles, plusieurs moyens peuvent être mis en œuvre. Faire un plancher sur vide sanitaire et des chaînages horizontaux peut aider. Réaliser un joint de rupture pour éviter la fissuration est également une solution. Faire un ancrage homogène entre amont et aval si terrain en pente est également efficace. Poser un système de drainage adapté peut également aider. D'autres moyens complémentaires peuvent être nécessaires, comme poser des drains et une nappe drainante et imperméabilisante, qui limitent fortement le phénomène. La pose d'un système de drainage associant nappe drainante étanche à la vapeur et tubes drainants performants peut également être mise en œuvre. Il existe également des systèmes anti retrait gonflement innovants qui assurent plusieurs fonctions simultanément, comme empêcher l'eau contenue dans la nappe argileuse de s'évaporer et acheminer l'eau rapidement vers les drains. Les mesures complémentaires telles que la pose d'une protection imperméabilisante sur les soubassements peuvent également être nécessaires. D'autres mesures de bon sens, telles que poser un récupérateur d'eau de pluie, éviter de planter des arbres ou arbustes à proximité de la maison, et couper les racines des arbres à proximité immédiate de la construction, peuvent également aider à limiter les problèmes liés aux terrains argileux.

Pour réduire le risque du retrait-gonflement des argiles consécutif à la sécheresse, des mesures collectives ou individuelles peuvent être mises en œuvre. Il est fondamental de savoir identifier avant construction la présence éventuelle d'argile gonflante au droit de la parcelle en se référant à la cartographie de l'exposition au retrait-gonflement des argiles. De s'assurer que ce risque est pris en compte dans les projets de construction. De maîtriser et éloigner des rejets d’eau dans le sol. D’éloigner les plantations d’arbres des bâtiments. Parmi les travaux de réduction du risque retrait-gonflement, on peut citer : fondations profondes, en premier lieu, les fondations doivent être suffisamment profondes et ancrées de manière homogène afin de s'affranchir de la zone la plus superficielle du sol. Un radier généralisé, conçu et réalisé dans les règles de l’art, peut aussi constituer une bonne alternative à un approfondissement des fondations. Rigidification de la structure par chaînage. Préservation de l'équilibre hydrique du sol. On considère en particulier que l’influence d’un arbre s’étend jusqu’à une distance égale à au moins sa hauteur à maturité. Sous la construction, le sol est à l’équilibre hydrique alors que tout autour il est soumis à évaporation saisonnière, ce qui tend à induire des différences de teneur en eau au droit des fondations. Pour l’éviter, il convient d’entourer la construction d’un dispositif, le plus large possible, sous forme de trottoir périphérique ou de géomembrane enterrée, qui protège sa périphérie immédiate de l’évaporation. En cas de source de chaleur en sous-sol, les échanges thermiques à travers les parois doivent être limités par une isolation adaptée pour éviter d’aggraver la dessiccation du terrain en périphérie. Les canalisations enterrées d’eau doivent pouvoir subir des mouvements différentiels sans risque de rompre, ce qui suppose notamment des raccords non fragiles au niveau des points durs.