Qu'est-ce qu'un potager romain ?

Un potager romain est utilisé pour la nourriture. Le jardin était principalement utilisé pour la nourriture à l’origine. La base de l’alimentation chez les Gallo-Romains sont les céréales : blé, seigle, épeautre. Vous trouverez aussi, au Petit Potager, une sélection de légumes consommés pendant l’Antiquité. HORTUS est un mot latin pour « jardin - potager ». Le jardin est utilisé pour la guérison. Les Romains utilisaient pratiquement toutes les plantes en décoctions, en infusion dans l’eau, en cataplasmes ou en poudre pour les mélanger au vin. Les plantes sont utilisées en fumigation, la fumée produite est souvent liée à la religion pour purifier les lieux de culte. Le potager comportait des plantes pour les parfums, utilisées à des fins cosmétiques ou servant à la fabrication de la nourriture.

Un potager romain n'est pas spécifiquement décrit dans le texte fourni, car le texte se concentre principalement sur les jardins d'agrément et les parcs romains. Cependant, on peut déduire que les Romains avaient des espaces pour la culture de plantes comestibles, appelés « hortuli », qui étaient des jardins familiaux des Romains de la moyenne classe sociale. Ces « hortuli » faisaient partie de la variété de jardins que l'on trouvait autour de Rome, incluant les parcs périphériques et les jardins des riches villas. Les « hortuli » étaient probablement utilisés pour l'autoproduction de la maison, servant ainsi de potager pour les besoins alimentaires de la famille. Malgré cela, le concept de potager romain tel que nous l'entendons aujourd'hui n'est pas explicitement décrit dans le texte fourni. Les jardins romains étaient initialement destinés à l'autoproduction de la maison, mais ils ont évolué pour devenir également des espaces d'ornement et de détente. Les Romains avaient une profonde appréciation pour la nature et les jardins, qui jouaient un rôle central dans la vie sociale romaine, au même titre que les thermes et les parcs. La composition de ces jardins s'est complexifiée avec le temps, incorporant divers éléments tels que des bassins, des colonnades, des pergolas, des kiosques, des volières, des statues, des fontaines, et des canaux, ainsi que des parterres et des buissons taillés, des gazons et des bosquets libres. Chaque élément répondait à une esthétique étudiée, visant à procurer un ravissement visuel. Les plantes utilisées dans les jardins d'agrément romains étaient nombreuses et variées, incluant des plantes comme le buis, le cyprès, le laurier, la myrte, le laurier-rose, le lierre, le romarin, l'acanthe, la rose, la vigne, la violette, le narcisse, et de nombreux petits arbres, y compris des fruitiers. L'utilisation de ces végétaux reposait sur les connaissances botaniques de l'Antiquité et les traités agronomiques romains.

Les premiers jardins avaient clairement un but productif : verger, potager, jardin d'herbes médicinales, même s'ils pouvaient avoir un rôle récréatif ou de détente. Les jardins du Moyen Âge seront une fusion de l'héritage romain et celtico-germanique, reprenant la structure du jardin romain, et ornementés de charmilles, plessis, haies plessées et de treilles. La Renaissance verra le renouveau des jardins romains. Les premiers jardins furent donc probablement des jardins-laboratoires, situés dans les cours intérieures des villas grecques. Un jardin doit être le reflet de la perfection du monde et de la nature, afin d'éveiller un certain bien-être, un positivisme. On y installe aussi des animaux domestiques pour parfaire cette image. Au Moyen Âge, le jardinage n'a reçu que très peu d'attention, même lorsqu'il s'agissait de jardinage vivrier. Un exemple de jardin à l'italienne : les Jardins Leonini, dans les anciens remparts de San Quirico d'Orcia, dans la province de Sienne, en Italie. Les jardins à la française, puis naître les premiers jardins à l'anglaise, qui prennent le contre-pied des jardins à la française. La période de la Révolution industrielle et l'agglomération de communautés humaines plus importantes dans les villes voit notamment apparaître à certains endroits les jardins ouvriers. Ce concept de jardins familiaux se prolonge aujourd'hui dans les agglomérations urbaines.

Les hortus étaient de petits potagers situés à l’arrière des maisons. Cultivés pour subvenir aux besoins alimentaires des familles, ils abritaient des légumes, des herbes aromatiques et des arbres fruitiers. Ces jardins, souvent entourés de murs protecteurs, avaient aussi une dimension spirituelle, avec des autels ou des statues dédiés aux dieux domestiques. Leur évolution illustre l’essor de l’Empire romain et son raffinement, allant de simples potagers domestiques aux vastes jardins des empereurs. Les premiers hortus caractérisaient les débuts des jardins romains, avec un mélange de praticité et de sacré. Les jardins domestiques, présents dans les habitations romaines, répondaient à des besoins fonctionnels et esthétiques, comme l’hortus, réservé aux légumes et aux fruits, était typique des petites maisons. Ces jardins élégamment ornés de plantes, de bassins et de mosaïques servaient de refuges paisibles au sein des maisons urbaines. L’hortus, réservé aux légumes et aux fruits, était typique des petites maisons. Les jardins romains sont des lieux de sociabilité et de contemplation, où l’art du paysage se conjugue à l’architecture pour créer des espaces harmonieux. Les hortus étaient donc ces jardins intimement liés à la vie domestique des Romains.