Les peintres en bâtiment sont tout autant exposés aux maladies professionnelles que les travailleurs des autres secteurs de la construction.
Les troubles musculo-squelettiques constituent bon nombre d’entre elles, sans oublier pour autant l’exposition aux différents produits chimiques qu’ils utilisent dans l’exercice de leur profession.
Les gestes répétitifs (liés aux manipulations des pinceaux, rouleaux, pistolets, outils) peuvent induire des troubles musculo-squelettiques au niveau des membres supérieurs tels que tendinites (mains, coudes, épaules) ou syndrome du canal carpien.
Les vibrations transmises par l’utilisation régulière d’outils électriques ou pneumatiques (tels que des décapeuses, des ponceuses ou des pistolets) peuvent engendrer des lésions dégénératives articulaires des membres supérieurs (arthrose).
Les solvants organiques que l’on retrouve dans les peintures peuvent affecter les poumons et différents organes tels que les yeux, la gorge, la peau, etc.
Pour ce qui est des peintures qui contiennent du polyuréthane, ces dernières peuvent engendrer des allergies cutanées telles que l’eczéma, ou des affections respiratoires telles que l’asthme.
D’autres risques respiratoires sont à mentionner, ils sont en lien avec des émanations de poussières liées au ponçage ou encore celles provoqués par la présence de plomb et d’amiante sur des peintures anciennes ou des crépis.