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Qu'est-ce que la maladie des peintres ?

Éléonore Rey
Éléonore Rey
2025-08-07 07:29:42
Nombre de réponses : 22
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Les peintres en bâtiment sont tout autant exposés aux maladies professionnelles que les travailleurs des autres secteurs de la construction. Les troubles musculo-squelettiques constituent bon nombre d’entre elles, sans oublier pour autant l’exposition aux différents produits chimiques qu’ils utilisent dans l’exercice de leur profession. Les gestes répétitifs (liés aux manipulations des pinceaux, rouleaux, pistolets, outils) peuvent induire des troubles musculo-squelettiques au niveau des membres supérieurs tels que tendinites (mains, coudes, épaules) ou syndrome du canal carpien. Les vibrations transmises par l’utilisation régulière d’outils électriques ou pneumatiques (tels que des décapeuses, des ponceuses ou des pistolets) peuvent engendrer des lésions dégénératives articulaires des membres supérieurs (arthrose). Les solvants organiques que l’on retrouve dans les peintures peuvent affecter les poumons et différents organes tels que les yeux, la gorge, la peau, etc. Pour ce qui est des peintures qui contiennent du polyuréthane, ces dernières peuvent engendrer des allergies cutanées telles que l’eczéma, ou des affections respiratoires telles que l’asthme. D’autres risques respiratoires sont à mentionner, ils sont en lien avec des émanations de poussières liées au ponçage ou encore celles provoqués par la présence de plomb et d’amiante sur des peintures anciennes ou des crépis.
Guillaume Guyon
Guillaume Guyon
2025-08-01 10:39:11
Nombre de réponses : 20
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Les affections respiratoires professionnelles allergiques observées chez les peintres sont essentiellement des rhinites et des asthmes. L'affection est surtout étudiée lors de l'application de peinture polyuréthanne au pistolet ou avec le procédé de peinture pulvérisée en poudre, mais est aussi rapportée lors d'applications au pinceau ou au rouleau. Les principaux constituants des peintures susceptibles d'être à l'origine d'allergies respiratoires sont les liants à base de résines et leurs durcisseurs, les pigments minéraux et organiques, le formaldéhyde, et les additifs comme les amines aromatiques. Le diagnostic étiologique n'est pas facile en dehors de certaines situations de travail. Ces affections sont réparées au titre de plusieurs tableaux de maladies professionnelles, en fonction des produits chimiques entrant dans la composition des peintures utilisées.

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Christophe Guyon
Christophe Guyon
2025-07-22 04:49:53
Nombre de réponses : 20
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Les toiles ont parlé ; elles ont révélé les prémisses des maladies qui allaient atteindre plus tard leur créateur. Les chercheurs ont pu identifier les caractéristiques fractales des peintres et déterminer si les variations observées au gré des œuvres étaient le résultat normal du vieillissement des artistes, ou si elles étaient associées à une pathologie neurodégénérative ultérieure. Les peintres qui ont développé des troubles neurologiques ont manifesté des variations très claires dans leur empreinte fractale, des années avant qu'ils ne soient diagnostiqués, alors que cette dimension fractale avait au contraire tendance à s'affirmer chez les peintres non-diagnostiqués. Il serait possible de détecter les signes précurseurs d'un trouble neurodégénératif à travers une analyse picturale. Une équipe de l'université de Liverpool s'est penchée sur les œuvres des maîtres de la peinture pour en exhumer leur signification médicale. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Neuropsychology Les chercheurs estiment toutefois que ces résultats lèvent des questions intéressantes sur les premiers stades des maladies neurodégénératives et sur leurs moyens d'expression. Les auteurs en conviennent : les limites de l'étude sont nombreuses, notamment du fait de son faible échantillon d'artistes. Par ailleurs, il n'est pas question de faire de cette analyse un outil de diagnostic précoce pour peintre.