Il s’organisait de la même façon que ceux qui étaient cultivés dans les monastères : des espaces géométriques, ordonnés en parterres réguliers, carrés ou rectangles, délimités par des bordures de buis taillés, de plessis ou de planches.
Entre les carrés, des allées disposées en croix, utilisées pour le passage des jardiniers et pour faciliter le drainage et l’arrosage.
Un jardin de simples ne comprend pas seulement des plantes médicinales, il y a aussi des plantes aromatiques et condimentaires.
J’ai envie de montrer et d’apprendre à ceux qui ne les connaissent pas encore à quoi peuvent ressembler les plantes qui servent à élaborer ces magnifiques huiles essentielles que l’on achète de plus en plus dans le commerce.
Je compte sur la nature pour sélectionner les plantes qui orneront ce jardin au fil du temps et s’adapteront sans difficultés à l’emplacement et l’exposition qui leur est réservé dans l’exploitation sur une parcelle menée en BIO au nord d’une rangée de cyprès de Provence.
Si à l’origine les plantes médicinales étaient regroupées dans les jardins en fonction de leurs indications thérapeutiques, je préfère laisser libre cours à mon imagination et jouer sur les formes, les couleurs et les odeurs.
Rien ne doit être figé et je suis sûr que dans quelques années, le jardin aura grandi et évolué.
Les premières plantes à entrer dans mon jardin sont endémiques à notre région, puis je tenterai au fil des ans d’y ajouter des plantes qui pourraient s’acclimater chez nous et apporter à ce jardin une touche personnelle.
La formation en aromathérapie suivie chez Mireille Fleury à Éveil nature et les différents modules passé dans son centre m’amèneront vraisemblablement à l’avenir a donner à ce jardin une touche plus en rapport avec l’aromathérapie.