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Quelle est la différence entre un jardin baroque et un jardin Renaissance ?

Élodie Jean
Élodie Jean
2025-07-06 16:05:13
Nombre de réponses: 6
Sur les constructions de style baroque, on utilisait souvent des treillages d'ornement sans nécessairement y palisser des plantes grimpantes. La construction classique en Allemagne était le treillage à lattes verticales et horizontales. Les méthodes de constructions étant différentes en fonction des régions.
Émilie Martin
Émilie Martin
2025-07-06 13:50:22
Nombre de réponses: 3
Le passage du jardin français de la Renaissance au jardin de l’époque baroque se fait très lentement. Le château désormais s’aligne sur le même axe que le jardin ; la demeure devient le centre de la composition, d’où se règlent toutes les perspectives, de telle sorte que le jardin et le château forment un ensemble indissociable. Cette « mise en ordre du jardin » correspond à un désir d’affirmer la hiérarchie sociale, comme on le voit à Versailles. Désormais, l’architecture se déploie à l’infini et impose son ordre au naturel. De nombreux éléments du décor des jardins de la Renaissance restent toutefois présents comme les grottes, les cascades, les topiaires, les canaux, les fontaines et les statues, dans une mise en ordre de l’espace tout à fait nouvelle. Les « parquets » se transforment en « parterres », les « bois sacrés » en bosquets. Jardins français et italiens se confondent car ils ont des frontières très floues et surtout de nombreux points communs.
Laetitia Jacob
Laetitia Jacob
2025-07-06 12:35:28
Nombre de réponses: 3
Le jardin à la française est né de l'adaptation par les artistes cisalpins des modèles de la Renaissance italienne. On pourrait s'en tenir à ce type de réponse, mais elle ne satisfera que des gens qui n'ont visité ni jardins italiens de la Renaissance ni jardins français du xvif siècle, car si les hommes du xvif siècle en France ont pleinement conscience d'exercer un art particulier auquel des traités entiers sont consacrés par Claude Mollet, André Mollet, Jacques Boyceau de la Barauderie, René Rapin, Dezallier d'Argenville rien de tel n'existe en Italie au xve ou au xvie siècle. A la Renaissance, il n'y a pas de groupe d'artistes qui ait le monopole de la création des jardins : chacun met son art au service du jardin, mais il n'existe pas un art du jardin. Les jardins de Richelieu pour le cardinal et, avant, ceux du Luxembourg pour Marie de Médicis. Tous ces jardins figurent au nombre des jardins classiques, mais leur conception n'est-elle pas profondément inspirée de celles des Tuileries, de Saint-Germain-en-Laye, peut-être même de Fontainebleau? Et, comparant les gravures et les plans, les dessins de parterres, de fontaines, les thèmes allégoriques, n'est-il pas évident que nous allons remonter à Blois, Amboise et Gaillon ; au retour du roi Charles VIII de Naples, et simplement répéter après tant d'autres que les hommes du xvif siècle en France ont pleinement conscience d'exercer un art particulier auquel des traités entiers sont consacrés par Claude Mollet, André Mollet, Jacques Boyceau de la Barauderie, René Rapin, Dezallier d'Argenville.