La règle générale est de cultiver au-dessus du sol, pour ne pas épuiser ses ressources tout en bénéficiant de l’activité des vers de terre, des bactéries et autres micro-organismes. La terre n’est donc ni retournée ni bêchée, car le retournement bouleverse les différentes couches comportant les micro-organismes vivants. En revanche, elle est aérée en utilisant des outils adaptés. L’idée est donc bien de garder le sol toujours couvert. Cette couverture garde la fraîcheur, diminue les besoins en eau, limite l’apparition des adventices et régule la température du sol. Les parcelles doivent mesurer de 1,20 à 1,50 mètre de large pour pouvoir être travaillées facilement et sans avoir à piétiner dans les planches, ceci afin d’éviter le tassement du sol. Pour rendre cette mission encore plus efficace, il est indispensable de pouvoir s’assurer d’un volume suffisant de matière organique, pour l’apport initial comme pour l’entretien. Jardiner sans labour constitue donc un moyen de mettre mieux en valeur les ressources existantes dans son propre terrain. À chacun d’imaginer ses propres solutions et de faire preuve de bon sens.