Quel paillis est le meilleur pour l’hiver ?

Il existe deux grandes catégories de paillages : les organiques et les minéraux. Chaque type a ses avantages et s’adapte à des usages spécifiques. Les paillages organiques se décomposent avec le temps, enrichissant naturellement le sol. Ils conviennent parfaitement aux potagers et massifs. La paille est légère et isolante, elle protège parfaitement les cultures du potager et apporte de l’azote. Les feuilles mortes forment un excellent paillis naturel et enrichissent le sol en humus et en carbone. Les écorces de pin sont adaptées aux massifs et arbustes, elles limitent la pousse des mauvaises herbes et enrichissent le sol en matière carbonées. Les tontes de gazon séchées apportent de l’azote au sol. Le BRF est un incontournable pour les haies et fruitiers, il structure le sol et l’enrichie en carbone. Pour le potager en hiver, utilisez de la paille ou des feuilles mortes pour protéger ces légumes du gel. Mélanger les paillages peut représenter un réel avantage mais il faut bien tenir compte des besoins spécifiques de vos plantes, du type de sol et des propriétés de chaque paillage. Potager : Paille + tontes de gazon ou compost demi-mûr, cela nourrit bien les cultures et limite les mauvaises herbes. Massifs : Paille + écorces ou feuilles mortes pour un mélange esthétique et nutritif. Arbustes et arbres : BRF + écorces, car ces matériaux se décomposent lentement et assurent une couverture durable.

Un bon paillis constitue en effet une efficace protection hivernale. Installé en couche épaisse au pied des plantes et arbustes, il protègera la terre et donc les racines contre le froid et le gel. Les bois sains pourront être passés dans le broyeur de végétaux, pour constituer à la fois du Bois Raméal Fragmenté et un paillage économique et de très bonne qualité. Si vous ne disposez pas de ces résidus de coupe, vous pouvez employer quantité d'autres matériaux : paille, écorces broyées, cosses de cacao.

Le secret est en fait de disposer une épaisse couche de matériau organique très aéré afin de ne pas favoriser les pourritures par excès d'eau et confinement. Heureux alors sont ceux qui disposent, à proximité, de source de paille. Celle-ci est une matière sèche, elle ne va ni fermenter, ni se coller en plaques. On peut en faire une couche épaisse qui découragera les adventices de s’installer. Elle régule la température du sol et protège efficacement contre les vents, les pluies violentes et le gel. A défaut, optez pour les feuilles mortes ou les déchets de tonte, les écorces de pin et les aiguilles sont plutôt à réserver aux plantes de terre de bruyère.