Une variante? Le recours à des brûleurs à propane, moins coûteux et davantage automatisables.
Le conseil : installer 150 brûleurs par hectare.
Le recours à des chaufferettes au fuel ou à des bougies de paraffine, installées tous les dix mètres environ, un rang sur deux, permet d’accroître la température de 2 à 3 °C.
La technique d’aspersion des rangs de vigne par de l’eau à faible débit a fait ses preuves.
Elle permet de recouvrir le bourgeon d’une poche de glace qui le protège.
Une aspersion de 1,5 à 2,5 mm d’eau par heure permet de réchauffer les bourgeons jusqu’à des températures de -6°C.
Autre solution : brasser l’air à l’aide d’éoliennes ou d’hélicoptères pour le réchauffer.
En effet, l’air froid étant plus lourd que l’air chaud, il a tendance à stagner au niveau du sol.
Si cette stratégie reste couteuse, elle s’avère assez efficace pour relever la température de 1 à 4°C.
Plusieurs sociétés testent également des molécules antigel, des oligosaccharides, à utiliser en pulvérisation foliaire.