Comment calculer le prix d'un m2 de jardin ?

Il suffit donc de soustraire la surface habitable au terrain total pour le trouver. Le prix de ce type de parcelle est plus cher. Vous pouvez l’estimer en fonction du tarif moyen du m2 des terrains de votre commune. L’estimation est plus complexe. Pour vous donner une première idée, faites un comparatif avec les terrains de ce type en vente sur votre secteur. Il n’existe donc pas de formule toute faite pour calculer le prix au m2 de votre terrain. Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel de l’immobilier pour une juste estimation.

Le nombre de mètres carrés disponibles définit en premier la valeur d’une parcelle non bâtie ce qui est généralement le cas du jardin. Plus la surface est vaste, plus sa valeur augmente. Néanmoins, certains points peuvent la faire chuter comme la nature du sol, le droit de construire ou encore le degré d’inclinaison du terrain. Lorsque la surface est constructible, mais qu’il faut encore la remblayer, cela va faire chuter le prix légèrement. Le jardin est-il constructible ? Autrement dit, est-il possible de faire construire des structures en dur dans le jardin ? Si la réponse est oui, alors vous obtenez un meilleur prix. Dans le cas contraire, sa valeur peut grandement chuter.

Comme pour un logement, la superficie d’un jardin a toute son importance : la valeur d’une maison sera logiquement différente si elle est entourée d’un jardin de 200 m2 ou de 2 000 m2. Un jardin de grande taille peut offrir des possibilités attrayantes si, après vérification sur le plan local d’urbanisme, il reste des droits à construire. Certaines parcelles peuvent même être divisées en deux terrains distincts si les règles en matière d’urbanisme le permettent. Toutefois, un grand jardin n’est pas la garantie de pouvoir agrandir une maison ou l’agrémenter d’une piscine ou d’un cabanon. Si, par exemple, le bien se situe en zone naturelle, un grand jardin ne pourra rester qu’un grand jardin. Ce qui, en soit, est déjà un bel atout pour un bien immobilier qui s’assure ainsi d’un environnement agréable. Quelque soit la taille d’un jardin, sa valeur est impactée, de manière négative ou positive, par l’environnement autour. L’environnement à la loupe est important car il va définir le degré de tranquillité dont bénéficie le jardin à estimer. Les nuisances, qu’elles soient visuelles, sonores ou même olfactives, vont affecter la valeur du bien. Pour estimer la valeur d’un jardin, il faut prendre en compte les caractéristiques paysagées, comme les qualités ornementales du jardin. Il est également opportun de prendre en considération la qualité de la clôture car un simple grillage n’offre bien évidemment pas le même rendu qu’une jolie haie végétalisée. Enfin, l’estimation de la valeur d’un jardin passe par l’examen minutieux des équipements dont il bénéficie. Une grande terrasse en bois, une piscine, des jeux pour enfants, un abri de jardin ou encore un système d’éclairage sont autant d’atouts qui donnent une valeur ajoutée à un jardin.

Pour estimer la valeur du terrain non occupé d’une habitation, il faut prendre en compte des règles de pondération. Cela revient à considérer qu’une fraction du jardin est habitable pour l’inclure à l’estimation globale du prix de la propriété. En province, il est admis qu’un espace extérieur non occupé équivaut à 20 % de surface habitable. Par exemple, un jardin de 500 m² correspond à 100 m² de surface habitable. Ainsi, si une maison évaluée à 2500 €/m² possède un jardin de 200 m², la valeur de ce dernier est estimée à 100 000 €. À Paris et dans certaines grandes villes, le coefficient de pondération est bien plus important : un jardin peut valoir jusqu’à 50 % de la surface habitable ! En divisant le prix estimé de la valeur du jardin par la superficie du jardin, on obtient le prix au mètre carré du jardin. Par exemple, si la valeur du jardin est estimée à 100 000 € pour un jardin de 200 m², le prix au mètre carré est de 500 €.

Pour calculer la valeur d’un jardin rapportée à sa surface, on considère généralement que le mètre carré de jardin vaut 20 % du mètre carré habitable. Exemple : un jardin de 10 m2 attenant à un appartement coté à 2000 euros du mètre carré habitable, sera estimé aux alentours de 4000 euros. La surface d’un jardin n’est pas une surface habitable. Le vendeur est donc tenu de distinguer dans sa proposition la surface habitable et la surface des parties extérieures. Le jardin n’est pas une surface qui compte de la même façon que les pièces de l’appartement.

Pour estimer une maison avec jardin, il conviendra par conséquent de prendre en considération la situation du bien, et la dimension de la ville d’implantation. Les professionnels immobiliers - comme les conseillers SAFTI - le constatent : la présence d’un jardin dépendant de la maison donne de la valeur à celle-ci. Cependant, certains critères du jardin font varier le prix du bien. Jardin en ville : une superbe plus-value pour le bien. Les maisons de ville avec jardins sont très recherchées, et leurs prix peuvent grimper très haut. Dans les métropoles comme Paris, Lyon, Marseille et certaines autres grandes villes, la plus-value d’un jardin « à la ville », peut augmenter le prix du bien jusqu’à 25 %. Estimer un jardin grâce aux coefficients de pondération pour établir le prix de votre maison avec jardin, les professionnels de l’immobilier utilisent également des coefficients de pondération, qui varient selon la taille des villes où se situe le bien. Ainsi, pour exemple, le prix au m² d’une surface extérieure à Paris représente 30 à 50 % du m² habitable, ce qui pour un jardinet de 10 m² représente un montant de 30 000 à 50 000 euros! Il notera les points positifs de votre jardin comme sa taille, l’absence de vis-à-vis, la possibilité d’ajouter un potager ou de construire une piscine… Comme il connaît bien ce que recherchent les acheteurs – et ce, grâce au fichier clients dont il dispose – votre conseiller SAFTI estimera la plus-value apportée à votre bien par les caractéristiques de votre jardin.