On n’arrose un bonsai que lorsque le substrat commence à sécher, ni plus tôt, ni plus tard. Un petit érable bien exposé, dans un pot plat et peu profond, peut avoir besoin d’eau deux ou trois fois par jour en plein été. Alors qu’un arbre en caisse de culture dans un coin ombragé ne demandera peut-être rien pendant deux jours.
Il n’y a pas de fréquence d’arrosage fixe pour un bonsai. Il s’arrose quand il commence à sécher, ni plus ni moins.
L’arrosage dépend de nombreux facteurs : espèce, pot, substrat, saison, exposition, feuillage…
Arroser en pluie fine, avec un pistolet réglé en mode doux ou une douchette adaptée. Il ne faut surtout pas déloger le substrat. Arroser lentement, pour que l’eau ait le temps de pénétrer en profondeur.
Arroser en deux fois avec un premier passage pour humidifier, un second quelques minutes plus tard pour bien imbiber. Arroser toute la surface, sans oublier l’arrière de l’arbre. Le cœur du pot n’est pas toujours là où vous croyez.
Attendre que l’eau ressorte par les trous de drainage pour un arrosage abondant.
D’autres arrosages plus légers et rapides peuvent être utilisés quand seulement le haut du substrat a séché.
Et surtout ne jamais se fier à la seule surface. Un sol peut paraître sec au-dessus et être encore humide en profondeur.
Touchez, grattez légèrement, soupesez le pot, observez le comportement de l’arbre.
Arroser par automatisme, tous les jours, “au cas où” est l'une des erreurs les plus fréquentes.
Arroser trop vite, juste la surface, sans imbiber le pot, est aussi à éviter.
C’est un geste de culture autant que d’observation.
C’est la présence du quotidien et une routine qui n’en est finalement pas une.
Arroser un bonsai, ce n’est pas seulement hydrater un substrat, c’est regarder l’arbre, tous les jours, et apprendre à lire ce qu’il vous montre.